Suite à la réunion révélée houleuse, du board de l’Olympique de Marseille avec des groupes de supporters du club, Marcelino et son staff ont quitté le navire sur la fin du mois dernier. Javier Ribalta, directeur du football de l’OM depuis l’entame de la saison dernière pourrait en faire de même, son départ se fait de plus en plus pressant dans la presse sportive ou locale. Ce mercredi circule le nom de Mehdi Benatia pour lui succéder.
Des profils parfois premium mais trop étiquetés concurrents de l’OM
Le jeune retraité du football a fréquenté le club marseillais durant les dernières années de sa formation, avant de réussir une carrière accomplie en défense centrale, en clubs comme avec sa sélection du Maroc. Il n’a toutefois pas encore l’expérience d’un dirigeant sportif, au poste du directeur sportif (ou du football selon l’appellation), qui lui reviendrait. Sur le marché des transferts, il s’en trouve des libres et certains au solide pédigrée.
Nous en avons retenu cinq, de profils différents dont trois ont déjà oeuvré au service de clubs de la Ligue 1. Leur compatibilité avec l’OM est néanmoins limitée pour ne pas dire impossible, du fait de leurs antécédents personnels. Comme Juninho, une icône associée à l’Olympique Lyonnais rival, dont l’exercice dans la fonction n’a de surcroît pas été franchement couronné de succès. Le Brésilien Leonardo est d’un autre registre largement supérieur, mais il a lui aussi l’étiquette collée au front du rival honni ; en l’espèce emblématique du Paris Saint-Germain.
Salihamidzic et Massara destins croisés
Le dernier qu’est Paul Mitchell est un peu moins caricatural de la concurrence marseillaise, bien qu’il ait jusqu’à très récemment officié au chevet de l’AS Monaco. Avec une réussite somme toute relative, mais il a par contre obtenu d’excellent résultats précédemment, avec le RB Leipzig en Bundesliga.
Reste sinon les deux profils internationaux, possiblement intouchable pour un club de l’envergure de l’Olympique de Marseille. Le premier est Hasan Salihamidzic qui a servi le Bayern Munich, où il a joué l’essentiel de sa carrière, jusqu’à sa mise à l’écart au mois de mai dernier, dans la foulée d’un nouveau titre national pourtant obtenu par les Bavarois. Des divergences avec sa direction qui sont aussi la raison du licenciement de Frederic Massara de son poste de directeur du football à l’AC Milan, en juin dernier. Il a quitté le club lombard deux ans après l’avoir rejoint, en même temps que la légende Paolo Maldini.