La Juventus est confrontée à un dilemme délicat après la confirmation de la positivité de Paul Pogba aux tests antidopage. Le milieu de terrain international français risque en effet une suspension pouvant aller jusqu’à quatre ans.
Pour profiter du décret de croissance, la Juventus doit conserver Pogba
Si la Juventus résiliait le contrat de Pogba, elle pourrait économiser son salaire, estimé à 8 millions d’euros par an. Mais elle devrait alors rendre le bénéfice de son économie produite pat le décret de croissance, sorte d’exonération fiscale en Italie, semblable à l’impatriation en France, au profit des travailleurs venant de l’étranger. Car pour en bénéficier, il faut que les travailleurs aient eu leur résidence fiscale en dehors de l’Italie au cours des deux années précédant leur arrivée en Serie A et qu’ils maintiennent cette résidence fiscale dans le pays pendant au moins deux ans après leur arrivée. Comprendre qu’arrivé au commencement de la saison 2022-2023, Pogba doit aller au bout de son deuxième exercice pour que la mesure profite à la Juve.
Attendre la décision du tribunal sur la sanction du joueur
En outre, en le remerciant trop tôt, la Juventus pourrait être accusée de licencier Pogba pour des raisons disciplinaires, ce qui pourrait entraîner des complications juridiques. Pour ces raisons, la Jdirection de la Vieille Dame n’a pas d’intérêt à licencier son joueur avant la fin juin. Et doit dans tous les cas attendre le verdict du Tribunal national antidopage, qui sera rendu au plus tard le 31 décembre 2023. Si alors Pogba n’est suspendu « que » pour une durée inférieure à six mois, la Juventus pourrait décider de le conserver. Dans le cas contraire, il est probable qu’elle résiliera son contrat pour son salaire.