Alors que le Mondial 2023 de football bat son plein en Nouvelle-Zélande et en Australie, l’équipe nationale féminine des États-Unis est celle qui domine, sur le palmarès, dans les pronostics des bookmakers et à la fiche de paie des athlètes. Sur les 15 footballeuses les mieux payées au monde à l’occasion du tournoi, 11 évoluent en effet sous la bannière étoilée.
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— Sportune (@Sportunefrance) July 19, 2023
Les Etats-Unis dominent leur sujet au classement des joueuses les mieux payées
D’après les estimations de Forbes, les cadres Alex Morgan et Megan Rapinoe, se positionnent en tête du classement avec des revenus dépassant les 7 millions de dollars brut au cours des 12 derniers mois. Ces revenus comprennent leur rémunération sur le terrain, de leur Fédération et de leurs clubs de la National Women’s Soccer League, ainsi que les gains hors terrain provenant des contrats de sponsoring, des apparitions publiques, des licences, des produits dérivés et d’autres activités commerciales.
L’équipe américaine bénéficie de certains avantages par rapport à ses adversaires étrangers, en grande partie grâce à l’accord historique de négociation collective conclu avec la Fédération de Soccer des États-Unis en mai 2022. Cet accord égalise les rémunérations avec l’équipe nationale masculine en termes de primes d’apparition, de bonus de performance et de revenus commerciaux. De plus, les deux équipes combinent leur prime de la Coupe du Monde, permettant ainsi à l’équipe féminine de recevoir une part de 6,5 millions de dollars des gains de l’équipe masculine pour avoir atteint les huitièmes de finale au Qatar en décembre. Ce montant dépasse les 6 millions de dollars que les femmes avaient gagné, grâce à leurs victoires en Coupe du Monde en 2015 et 2019 réunies.
A part Alexia Putellas, aucune autre joueuses hors US n’a de gros contrat de sponsoring
En tenant compte de leurs salaires de club, la plupart des joueuses de l’équipe américaine touchent environ 800 000 dollars sur le terrain, en fonction du nombre d’apparitions en équipe nationale qu’elles ont effectuées. Dans de nombreux autres pays, même les plus grandes stars ont du mal à atteindre la moitié de ce montant.
Outre leurs performances sur le terrain, les joueuses américaines ont également bénéficié du soutien de marques qui ont été plus enclines à investir dans le football féminin aux États-Unis que dans d’autres marchés, notamment en Europe où le sport domine chez les hommes. Forbes estime que six joueuses américaines participant à la Coupe du Monde gagnent au moins 1 million de dollars hors terrain. Sur l’ensemble des autres équipes du tournoi, il n’y a qu’une seule joueuse à ce niveau : la Ballon d’or Alexia Putellas d’Espagne, qui gagne 3,2 millions de dollars hors terrain et 4 millions de dollars au total.
Cependant, malgré ces progrès dans la rémunération des joueuses, les chiffres restent bien inférieurs à ceux du football masculin. Le classement 2023 de Forbes des sportifs les mieux payés au monde comptait trois joueurs de football en tête : Cristiano Ronaldo, Lionel Messi et Kylian Mbappé, chacun ayant gagné au moins 120 millions de dollars au cours des 12 derniers mois se terminant en mai. Les 15 joueuses du classement de la Coupe du Monde 2023 gagnent ensemble moins d’un tiers de ces stars masculines. Le décalage est d’autant plus mis en évidence par la répartition de la prime de la Coupe du Monde, qui reste nettement inférieure à celle des hommes.
La FIFA veut réduire l’écart avec les hommes d’ici 2027
Gianni Infantino, président de la FIFA, a même déclaré que toutes les joueuses ne pourraient pas être assurées de recevoir leur part de la prime. Les joueuses d’Australie, pays hôte du tournoi, ont récemment dénoncé cette disparité, tandis que les équipes du Canada, d’Angleterre, de Jamaïque, du Nigeria et d’Afrique du Sud ont été en conflit avec leurs fédérations nationales respectives concernant leur rémunération.
Malgré les défis, le football féminin connaît une dynamique positive. La FIFA espère réduire l’écart de rémunération entre les sexes d’ici la Coupe du Monde féminine de 2027, et les ventes de billets et les audiences télévisées sont en hausse. De nouvelles opportunités de sponsoring se développent pour les joueuses, et l’intérêt des marques a considérablement augmenté depuis 2019 dans la National Women’s Soccer League, bien plus que dans son homologue masculin, la Major League Soccer.
Aucune joueuse de l’équipe de France dans le top 15
Il n’y a en revanche aucune joueuse de l’équipe de France de football, au top 15 des mieux payées du Mondial 2023. La capitaine Wendie Renard qui domine, émarge au demi-million d’euros brut annuel, salaire, primes et sponsoring inclus.
Les 15 joueuses les mieux payées au Mondial 2023 de football*
1. Alex Morgan = 6,4 M€
2. Megan Rapinoé = 6,3 M€
3. Alexia Putellas = 3,6 M€
4. Trinité Rodman = 2,1 M€
5=. Cristal Dunn = 1,8 M€
5=. Julie Ertz = 1,8 M€
5=. Sophie Smith = 1,8 M€
8. Lindsey Horan = 1,4 M€
9. Rose Lavelle = 1,3 M€
10. Sophie Huerta = 1,2 M€
11=. Ada Hegerberg = 1 M€
11=. Chloé Kelly = 1 M€
11=. Sam Kerr = 1 M€
11=. Kelley O’Hara = 1 M€
15. Alyssa Naher = 0,9 M€
* Au total du salaire, des primes et du sponsoring