Pour le commun des joueurs professionnels de tennis, perdre en quarts de finale du tournoi de Wimbledon, comme Roger Federer contre Jo-Wilfried Tsonga mercredi, constitue déjà un incroyable exploit. Pour Fedex, ce n’est que la 3e fois en 6 ans, qu’une telle « contre-performance » se produit. Quelle conséquence côté business ? En cédant, mercredi, en 5 sets contre le Français, le Suisse voit le montant de son chèque, comprenez son prize money de Wimbledon 2011, arrêté à 156 000 euros.
Après Tsonga, Federer, c’est 444 000€ gagnés par Wimbledon
Comme l’an passé (quart de finale aussi), les gains de Federer sur l’épreuve anglaise chutent donc aux alentours de 150 000 euros. Un montant, certes, déjà exceptionnel, mais finalement faible par rapport aux habitudes du joueur en Angleterre. Sur ses 13 participations à Wimbledon depuis 1999, Roger a gagné, en moyenne et selon nos calculs, 444 147€ par édition. Des gains qui restent supérieurs à ceux accumulés sur l’Open d’Australie (12 participations et 421 857 euros par édition) et Roland Garros (13 participations et 272 338€ par édition).
En revanche, à Wimbledon, Roger Federer s’éloigne de ses « performances business » à l’US Open, tournoi le plus rentable au monde pour le Suisse. Grâce également à divers bonus accumulés durant sa carrière sur les US Series, dont fait partie la compétition américaine, Fedex enregistre une moyenne de 550 939 euros gagnés en prize money par US Open, sur 11 participations.
Les Grand Chelem les plus rentables du monde pour Roger Federer
1. US Open: 550 939€ par édition (11 participations)
2. Wimbledon: 444 147€ par édition (13 participations)
3. Australian Open: 421 857€ par éditions (12 participations)
4. Roland Garros: 272 338€ par éditions (13 participations)
Prize money calculés en additionnant les chiffres fournis par l’ATP et en convertissant le dollars en euros au cours actuel.
Voici le détail des gains de Wimbledon 2011 comparés à Roland Garros 2011