Des icônes française de la discipline qui reviennent (Joffrey Lauvergne, Nando de Colo…), et une en devenir (Victor Wembanyama), deux puissantes locomotives (ASVEL et Monaco), pour porter le reste de l’édifice, plus l’assurance d’un diffuseur (BeIN Sport pour le principle, France 3 régions, en partenariat complémentaire), pour couvrir l’intégralité de la saison 2022-2023 : après des années de galère, sous ère Covid, le basket professionnel hexagonal retrouve force et ambition.
Un supplément de visibilité pour le basket professionnel français
La croissance est « globalement bonne », pour les club de la Betclic élite, « les budgets montent », note Alain Béral, le président de la Ligue nationale de basket, qui s’en félicite. Pour l’accélérer, lui et ses équipes comptent accentuer la visibilité du produit. Déjà grâce aux partenaires médias, portés par la chaîne Bein Sports, pour référence de la balle orange : à l’ajout de tous ses droits (en France et à l’internationale, notamment la NBA), elle propose plus de 500 matchs par an.
Renforcer l’offre de contenu sur LNB TV
En parallèle, la Ligue va renforcer l’offre de sa chaîne LNB TV, à laquelle 190 000 abonnés ont jusqu’ici souscrits. A ce titre, la LNB regarde le travail fait de l’autre côté du miroir, par ses cousins du handball. Inspirée par la culture américaine et le sport entertainment, elle veut en outre élargir le spectacle des salles, au-delà de la rencontre.
Que le basket soit un spectacle (aussi) autour des matchs
Alain Béral parle de tiroirs, pour contenants aux programmes proposés, avant et après les rencontres, mais aussi le temps des arrêts du jeu. Cela passe de plus en plus par la sono et les lumières. A ce titre justement, la Ligue nationale de basket encourage les propriétaires des clubs à l’être aussi de leurs salles, pour en avoir la pleine jouissance. Cela peut s’accélérer en nouant des contrats de naming, comme en ont déjà certaines.