Le titre de champion du monde de Max Verstappen a provoqué une réaction interne de la part de Red Bull Racing pour préserver l’avenir. Une prolongation de contrat entre le pilote hollandais et l’équipe autrichienne est en discussion. Selon un schéma déjà vu. Actuellement sous contrat jusqu’en 2023, Max Verstappen bénéficie, selon notre partenaire Business Book GP, d’une rémunération de 30 millions d’euros (avec prime) par saison. Une base importante, mais qui risque d’être encore augmentée. Car, en coulisse, l’équipe Red Bull Racing prolonge ses cadres les plus importants.
Le credo Red Bull : stabilité, constance, fiabilité
Le premier à bénéficier d’une prolongation est le team manager, Christian Horner jusqu’en 2026. Le dirigeant anglais touchera un salaire estimé entre 7,5 et 8 millions d’euros par an. L’autre cas est Adrian Newey qui bénéficie d’un accord spécifique, directement rattaché à Red Bull, en Autriche, et son propriétaire Dietrich Materchitz, comme consultant technique F1. Enfin, la bataille entre l’équipe autrichienne et Aston Martin, autour de l’ingénieur Dan Fallow, démontre une gestion du personnel technique senior qui est un sujet d’importance pour l’équipe autrichienne. En effet, il y a une décennie, après le premier titre de Sébastian Vettel, l’équipe avait prolongé son pilote jusqu’en 2015, sécurisé l’ingénieur Newey et prolongé 50 techniciens et ingénieurs. Une méthode qui se reproduit aujourd’hui. Reste à savoir comment la prolongation de Verstappen se réalisera.
Une question stratégique de durée et d’argent pour Verstappen
Helmut Marko, auprès de médias amis de Red Bull, a indiqué qu’il souhaiterait prolonger Verstappen, jusqu’en 2026. Un vœux pour le moment. Le Néerlandais est dirigé par Raymond Vermeulen, qui va développer une nouvelle stratégie. Le spectre d’un transfert chez Mercedes s’éloignant après cette saison 2021, le manager de Verstappen est actuellement en discussion pour établir une stratégie « Rosberg », de la prolongation du contrat du champion du monde 2021.
A partir de 2013, Nico Rosberg, alors chez Mercedes avait mis en place une stratégie de prolongation de son contrat pour trois ans, avec en réalité deux ans ferme et la troisième année servant de base de négociation, pour un nouveau contrat. Ce qui a permis mécaniquement au champion du monde 2016 d’atteindre un contrat de 85 millions d’euros (25 millions d’euros pendant 2 ans et 35 millions la dernière année), avant d’annoncer sa retraite. Une stratégie similaire est envisagée du côté de Verstappen. Un contrat 2024-2025-2026 en évaluation, mais en réalité 2024 et 2025 et une option 2026, contre un salaire plus élevé.