La Premier League a vu cette semaine l’arrivée d’une nouvelle future puissance dans son championnat, avec la reprise du club de Newcastle United par le fonds souverain d’Arabie Saoudite (PIF). Une opération rachat à 344 millions d’euros (au lieu des 390 millions demandé). Un montant anecdotique, par rapport aux détails de la structures financière.
Le fonds souverain d’Arabie Saoudite (PIF) prend 80% du club, 10% revenant à PCP Capital Partners (filiale du précédent propriétaire), et 10% aux frères Reuben, membres d’une famille britannique dotée d’une fortune nette de 20 milliards et déjà actifs dans le football via Jamie Reuben, actuellement manager des Queens Park Rangers. Amanda Staveley, la précédente propriétaire continuera d’exercer des fonctions dirigeantes, avec Simon et Jamie Reuben, plus Yasir Al-Rumayyan, le directeur général du PIF, qui sera le président du club et relais du Prince Bin Salman.
Des ambitions visant la Ligue des Champions
Bin Salman envisage de faire de Newscastle la meilleure vitrine de la puissance et de l’économie Saoudienne. A cette fin, il a indiqué que son idée est d’investir 1 milliard pour renforcer la structure et le personnel du club. Un chiffre, qui rappelle l’investissement d’Abramovich avec Chelsea, QSI avec le PSG et le fonds Abu Dhabi United Group for Développement and Investment depuis septembre 2008, avec Manchester City.
En cela, le projet des Magpies est dans la méthode, une analyse profonde de ce qui a été réalisé par Chelsea, Manchester City et le PSG. Statistiquement il faudra attendre entre 2024 et 2026 pour entrevoir un premier titre en championnat, pour Newcastle. Dès le mercato 2022-2023, le club affichera ses prétentions et visera une qualification en Ligue des Champions, selon toute vraisemblance.
Un rachat faisant partie d’un vaste projet
Newcastle United et son investissement visent clairement la Ligue des Champions à la fin de la décennie. Epousant le programme Saudi Vision 2030, qui vise à diversifier l’économie saoudienne grâce à des investissements dans des secteurs non pétroliers, notamment la technologie et le tourisme. Et l’un des effets de ce programme a été l’achat de Newcastle United, mais également l’investissement en Formule 1 pour un total de 625 millions d’euros (sponsoring, droit TV et organisation d’un Grand Prix).