A tous les anxieux du résultat, les cabossés d’une pratique trop intensive, à ceux qui veulent durer et performer, voilà, non pas la recette miracle, mais un précieux allié du quotidien du sportif : le CBD. Quoi ? Le CBD, pour contraction de cannabidiol. Qui, comme l’indique son nom, est un dérivé du cannabis mais l’on ne parle ici que de la partie légale, sans les effets psychotropes, prohibés par la loi française. Formulé autrement, il n’y a pas de THC dans le CBD. Il se décline de plusieurs versions à retrouver sur High Society et se consomme dans un usage « médical », ou pour ses bienfaits sur le stress.
Le CBD est reconnu par l’Agence mondiale antidopage depuis 2018
Il est vrai que dans l’imaginaire populaire, cannabis et sport ne font pas bon ménage. Ça n’est plus du tout le cas avec le CBD, depuis trois ans environ et le début de l’année 2018. Quand l’AMA (Agence mondiale antidopage), l’a reconnu comme un produit autorisé, dans la trousse à pharmacie du sportif. Ses avantages sont multiples, le principal étant lié à la gestion de ses émotions. On le sait, le stress est l’ennemi de l’athlète. Combien de matches se gagnent ou se perdent dans la tête ? Le jouer trop tôt, trop vite peut avoir des effets dévastateurs. Le CBD intervient ici comme relaxant, avant l’événement, ou pou aider après la pratique, à mieux faire tomber la pression.
Lutter contre l’anxiété et favoriser la récupération
A mieux récupérer, aussi. C’est en effet l’autre avantage majeur du CBD que de soigner les articulations meurtries ou les douleurs chroniques. D’aucuns le considèrent comme une alternative naturelle à l’ingestion d’antalgiques. Sous forme d’huile, en gouttes, de pommade, en infusion ou à inhaler, les modes de consommation diffèrent, y compris chez les sportifs professionnels. C’est encore un peu timide, mais ils sont de plus nombreux à assumer l’usage fréquent ou non, de produits dérivés du cannabidiol : l’ancien cycliste, Andrew Talansky, la sextuple championne olympique de natation, Amy Van Dyken, sinon des combattants de l’octogone, comme l’Américain Nate Diaz. D’ailleurs, l’UFC est en avance à ce sujet sur tout le reste du monde sportif, puisque l’organisation a noué un partenariat avec un des plus gros producteurs de cannabis médicinal dans le monde, pour favoriser « le bien être et la récupération » des athlètes de la ligue.
L’UFC innove avec un partenariat inédit. Qui tend à se généraliser
Ce rapprochement s’inscrit dans un plus vaste programme, de recherches scientifiques plus poussées sur le bénéfice du CBD, en complément de tous les bienfaits déjà évoqués et avérés. L’UFC innove et le chemin qu’il trace servira d’exemple à d’autres fédérations, ligues ou clubs sportifs. Pas un simple phénomène de mode passager, mais un vrai allié notoire du sportif, le cannabidiol gagne des adeptes. Et du terrain.
2 commentaires
Pour la natation c’est génial
Super article ! Merci !