Un stade « performant » dans le football, c’est une enceinte qui d’abord génère des revenus pour l’entreprise, ensuite favorise l’expérience des visiteurs, pour qu’ils adhèrent et reviennent le plus souvent possible, enfin qui joue son rôle pour l’équipe, avec le fameux douzième homme en tribune. Ces trois critères (séquencés ensuite en d’autres plus secondaires), sont la base de l’étude du cabinet britannique, Buro Happold. C’est elle qui a servi, dans l’élaboration récente du top 50 des marques de football en 2020, par Brand Finance.
L’OL pour les revenus, le PSG pour l’expérience, l’OM pour l’impact
Au top 60 des stades de football dans le monde, quatre sont Français. Et le Stade de France en tête (12e à l’échelle du palmarès complet), mais il n’a pas d’équipe résidente et accueille autant l’équipe de France de football, que celle du rugby à quinze. Attardons-nous plutôt sur les écrins des équipes de la Ligue 1 concernée : le Groupama Stadium de l’OL, le Parc des Princes du PSG et le Vélodrome de l’OM. Classés dans cet ordre, respectivement 18e, 28e et 50e.
Le nouveau stade des Spurs de Tottenham fait référence
A chacun sa spécialité, le stade de l’Olympique Lyonnais prime pour sa capacité à générer des revenus (il est le 12e sur ce critère), celui du Paris Saint-Germain pour l’expérience qu’il propose (onzième) et celui de l’Olympique de Marseille, pour l’impact (35e). Au bout du bout, après analyse de tous les facteurs, l’étude consacre comme meilleur stade de football, celui que les Spurs de Tottenham viennent tout juste de voir sortir de terre, pour remplacer, feu White Hart Lane. Inauguré en avril 2019, il peut accueillir jusqu’à plus de 60 000 spectateurs. Au classement Buro Happold, il obtient une note générale de 90, supérieure de 4 points sur le suivant.