A mi calendrier, sur la période estivale des transferts, deux clubs d’Italie, tel que nous l’avons observé sont au top 10 des plus dépensiers de l’été. Avec la Juventus en tête d’affiche, la Vielle Dame a notamment recruté De Light, Rabiot ou Ramsey, un an après avoir attiré Cristiano Ronaldo dans ses filets. Comment le pays du calcio – en souffrance depuis le début du siècle, versus ce qu’il était à la fin du 20e – attire-t-il désormais les stars du ballon rond ?
Une loi de 2017 vise à attirer les célébrités étrangères en Italie
Grâce à une loi votée en 2017, visant à attirer les célébrités étrangères (résidents depuis au moins neuf ans hors d’Italie). Elle prévoit, s’ils le souhaitent, un impôt forfaitaire de 100 000 euros, sur tous les revenus générés hors du territoire national, quel que soit leur montant. C’est-à-dire pour un footballeur, tous les revenus commerciaux liés aux droits à l’image. Avec la ribambelle de sponsors pour le suivre, c’est une aubaine pour Cristiano Ronaldo. Selon le magazine France Football les bénéfices de la publicité et de toutes les autres opérations de merchandising ou ses business personnels (les marques CR7 qu’il exploite) ont rapporté au Portugais, 54 millions d’euros sur la saison écoulée.
En France existait un système proche supprimé en 2010
En France existait à partir de 2004 le DIC (droit à l’image collective), un dispositif similaire, pour doper l’attractivité des clubs de football. Il a été supprimé en 2010. Aujourd’hui, ils ont le système d’impatriation pour séduire les étrangers ; il prévoit sous certaines conditions, un abattement fiscal de 50%, lors des cinq premières années passées sur le territoire.
Un commentaire
Avec nos lois et dans tous les domaines on perd des opportunités à cause des charges en tous genres ou des rabattements supprimés.
H.J