En hausse de 7,55%, à 38,8 millions d’euros de plus, d’une saison sur l’autre. C’est ce que nous révèle l’étude « The European Champions report 2019 » du cabinet KPMG, à propos des revenus générés par le PSG, en 2017-2018. Ils s’élèvent selon ses estimations, à 541,8 millions d’euros, contre 503 millions, au terme de l’exercice 2016-17 précédent. Par revenus, s’entendent les trois principaux postes de recettes que sont les revenus commerciaux, de sponsoring et autres, les droits de l’audiovisuel et les recettes à la billetterie. C’est indépendant des mutation de joueurs.
Le PSG est plus dépendant des revenus commerciaux que ses rivaux d’Europe
Les premiers pèsent pour plus de la moitié des bénéfices enregistrés. Les revenus commerciaux représentent 58% du total des recettes, à 313,3 millions d’euros. La dépendance est supérieure à d’autres rivaux européens, comme le Barça (44%), Manchester City (47%), la Juve (36%) ou le Bayern Munich (53%). Tant que le contrat record avec Mediapro ne sera pas effectif, le PSG souffrira de droits télé plus faibles, même s’ils sont en augmentation de 5,8 millions (à 127,8M€), entre la saison 2016-17 et la dernière.
551,8M€ au total pour Paris, à l’issue de la saison 2017-18 dernière
Restent enfin, à 18%, la part des bénéfices à la billetterie. Elle est, selon KPMG, de 100,7 millions d’euros, un chiffre difficilement comparable aux « recettes de billetteries » inscrites au bilan des comptes du PSG (à 42,4M€ en 2016-17), car l’un prend en compte tous les bénéfices, notamment d’hospitalité et l’autre pas. Au bilan, face aux autres champions européens observés dans le rapport, le PSG à 542 million d’euros, a généré plus de revenus que la Juventus Turin (402M€), mais moins que Manchester City (568M€), le Bayern (596M€) et le FC Barcelone (689M€)