De « l’éloge » à « l’opprobre », le week-end d’Ousmane Dembélé est à l’image de ce que vit l’attaquant français du FC Barcelone, depuis plusieurs semaines. Samedi, il a été l’un des acteurs majeurs de la large victoire (4-0) du Barça sur l’Espanyol, dans le derby. Salué collectivement par la presse d’Espagne, sauf que dès le lendemain, les discours à son égard changeaient après qu’il ait accusé du retard à l’entraînement, selon plusieurs médias ibériques. Rumeur dont l’attaquant du FC Barcelone lui même, semble s’amuser ainsi que l’on le comprend en suivant ses réseaux sociaux.
Ousmane Dembélé entre enchantement et agacement avec le Barça
Attitude très étonnante de la part d’un joueur régulièrement vilipendé (à tort ou à raison, c’est selon), pour son manque d’investissement. Ce dimanche, le champion du monde tricolore était attendu à 11h00 par ses camarades et son coach, pour la séance collective. Il ne serait venu qu’à 13h00. Forcément, l’information fait le tour des réseaux sociaux. Certains internautes s’en amusent, d’autres s’en agacent très clairement. Dans les deux cas, Ousmane Dembélé ou son community manager assument les remarques et les valorisent.
Des tweets qui le vilipende sont aimés par le joueur ou son communicant
Sur le comtpe Twitter du jeune homme, de drôles de publications sont « aimées » par la page officielle de Dembélé. Ce message ironique en dernier : « Dembele faut qu’il dorme au centre d’entraînement c’est plus sur », ou cet autre beaucoup plus remonté, de Gérard Romero, un Espagnol que l’on comprend proche de la radio RAC 1. Son jugement est sévère, distribué en plusieurs tweets, dont l’un explique : « Il n’apprend pas. Il ne comprend pas l’instant. Je suis d’accord que son rendement sur le terrain est bon. Mais comment ses camarades peuvent-ils vivre avec une personne qui n’en fait qu’à sa tête. Il suit les horaires qu’il veut. C’un TOTAL manque de respect pour tout le club. Encore un. » Cette publication a également été likée.
Une communication désastreuse dans un climat de défiance à l’égard du Français
Pour quelqu’un qui gagnerait à se faire discret, c’est un procédé très surprenant. A moins que ce ne soit une manière de critiquer une information qui se révèlerait être fausse. Auquel cas, c’est pire, car ces « j’aime » sèment la plus grande confusion et renvoient l’image d’un garçon totalement « je-m’en-foutiste » qui ne comprendrait absolument rien aux remarques qui lui sont faites. Cette forme de communication, dans ce contexte où le public (sans parler de son club) attend de lui des signaux positifs, est une vraie catastrophe.