Quand le foot n’a rien de bon enfant. Il existe des endroits dans le monde où les stades n’ont rien d’accueillant. Car certains de ceux qui les occupent en tribunes n’ont de supporters que le nom ; pour eux, le football est un défouloir et prétexte à violence plutôt qu’un sport et une fête.
Depuis les années 80 et le triste drame du Heysel notamment, les stades de foot se sont quand même pacifiés. Mais il reste encore aujourd’hui des poches de résistances avec parfois la complicité des autorités locales, qui au mieux ferme les yeux, au pire encourage certains débordements. On ne saura vraiment jamais ce qu’il s’est précisément passé le 1er février 2012 au stade Port-Saïd en Egypte. Mais ce jour-là, la police a brillé par son inefficacité voire sa complaisance à l’égard de certains supporters déchaînés. Ce jour-là, le foot a fait plus de 70 morts.
Et la violence perdure. Il y a une semaine, en marge du match de Ligue des champions entre l’AS Rome et le CSKA Moscou, deux supporters russes ont été poignardés. Quand le foot devient la guerre, découvrez en pages suivantes 10 publics parmi les plus violents au monde.