no images were found
Dans le milieu du sport business, le golf fait partie des disciplines les plus lucratives pour les champions. Tiger Woods peut en témoigner. Voilà des années maintenant que la star américaine domine le classement des sportifs les mieux payés au monde. Depuis son plus haut en 2009 (122 millions de dollars annuel), ses revenus ont, certes, fondu de moitié (64 millions de dollars en 2011), mais le Tigre reste encore et toujours le roi du business sportif mondial. Et cela, malgré des performances très moyennes sur les greens.
Tiger Woods, 62M$ de gains… hors des compétitions !
Car dans le golf plus encore qu’ailleurs, le plus remarquable est la manière dont se construit les revenus des stars. La plupart des joueurs ne tirent pas la majorité de leur argent des prize money, pourtant déjà conséquents et liées directement à leurs performances en compétition. Le business se joue essentiellement hors des greens, au niveau des contrats de sponsoring, la vente de jeux videos, de livres, … Bref, tout ce qui touche au marketing. Pour Tiger Woods, par exemple, les revenus classés dans la catégorie « Off Course » (comprenez hors-compétition, c’est à dire tous les revenus hors prize money) par le magazine Golf Digest représentent, en 2011, 62 millions de dollars. Dans le même temps, ses gains en tournoi s’élèvent à… 2 millions.
Arnold Palmer, le King of Cash du golf… à 82 ans !
Et il y a plus fort que le Tigre dans le genre. Golf Digest hisse, par exemple, à la 3e place de son classement des golfeurs les mieux payés un certain Arnold Palmer. Cet Américain, véritable légende du sport, est âgé de… 82 ans (83 cette année). Bien sûr, il ne gagne plus un dollars de ses performances sur le circuit professionnel, mais reste considéré comme le « King of Cash ». Au total, Arnold Palmer encaisse en 2011, 36 millions de dollars de revenus annuels sans jouer !
Les rois des prize money battus par les rois des contrats de sponsoring !
De quoi devancer les meilleurs golfeurs actuels. Pour exemple, les revenus de Bill Haas et Luke Donald, les rois des prize money en 2011, se « limitent » à 15 et 21 millions de dollars. Sur les greens ces deux stars ont empoché 14 et 13 millions de dollars. Ils n’ont pas encore réussi à convertir leur notoriété aussi bien que d’autres en terme de contrat de sponsoring… Une question de temps ?