Depuis ce lundi, la situation est confuse au Stade Rennais. René Ruello son président et Christian Gourcuff son entraîneur ont été donnés partants par la presse, du fait d’un début de saison décevant, pour ne pas dire catastrophique au plan du résultat sportif. Ce mardi, le premier a été confirmé dans ses fonctions. Rien au sujet du second. Comme il y a rarement de fumée sans un bon gros incendie à venir, des noms circulent déjà pour les remplacer. Gourcuff en première ligne, sont évoqués pour prendre sa place au chevet de l’équipe fanion, Christophe Galtier, Claude Puel et Rémi Garde.
Galtier, Puel et Garde en pole pour succéder à Gourcuff au Stade Rennais
Soit trois techniciens français et anciennement en Ligue 1, qui sont actuellement libres. Mais tous sont a priori plus cher que Christian Gourcuff, c’est à tout le moins à en juger sur les dernières expériences de chacun. Gourcuff avoisine au Stade Rennais, un salaire à 65.000 euros bruts mensuels, sans les primes à la performance souvent plus élevées que la moyenne du championnat. Comme d’ailleurs à l’AS Saint-Etienne, où Christophe Galtier est resté huit longues années. Avec un salaire proche de 90.000 euros par mois, hors bonus, sur la fin de sa mission.
Galtier et Remi Garde dans une même fourchette de salaire
Ça revient au moins à ce que touchait Rémi Garde, à Birmingham, pour entraîner l’équipe d’Aston Villa. De l’autre côté de la Manche, celui qui a aussi dirigé l’Olympique, Lyonnais trois ans (de 2011 à 2014) avoisinait les 110.000 euros bruts par mois, jusqu’à son départ par « consentement mutuel », en 2016. Il avait alors, le plus petit salaire des coachs de la Premier League anglaise. Plus juste que celui que Southampton proposait, enfin, à Claude Puel.
A priori, Claude Puel est le plus cher. Il serait aussi le moins intéressé
Le technicien tarnais n’est resté qu’une saison chez les Saints, malgré une honnête huitième place finale, plus une finale coupe de la Ligue anglaise, il a été remercié, à la fin de la saison dernière, avec rupture anticipée de son contrat de trois ans, à près de 275.000 euros par mois. En apparence, et sans préjuger des prétentions de chacun, c’est lui le plus cher de la short-list rennaise. Ce serait aussi le moins intéressé, il se dit qu’en effet, Puel privilégierait une nouvelle expérience, à l’étranger.