Cet été, le meneur de jeu des San Antonio Spurs était en Chine pour la promotion de son équipementier chinois Peak. Cette tournée médiatique a été l’occasion pour Tony Parker de s’immerger complétement, et avec un franc plaisir, dans la culture locale, pour le plus grand bonheur des fans présents.
Après 13 années passées chez Nike, le basketteur français a quitté la firme américaine et a signé un contrat chez le géant chinois Peak en janvier 2013. Depuis, le joueur des Spurs de 32 ans a porté ses nouvelles chaussures « TP 9 quickness » sur les parquets américains. Cet été a été l’occasion d’un voyage en Chine, pays d’origine et de développement de la marque afin de renforcer sa popularité sur ce marché. Malgré tout, le principal objectif de Peak affiché à la signature de ce contrat de 5 ans était de développer la marque hors de Chine, en profitant de l’immense popularité de TP pour la représenter tout autour du globe.
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Peak est une fabricant d’équipement sportif (Chinese: 匹克). L’entreprise a à peine plus de 20 ans d’existence, mais, à l’instar des autres géants du sportswear chinois comme Li Ning, Erke ou 361°, elle a rapidement su capitaliser sur le potentiel énorme de son marché intérieur pour devenir un acteur majeur. En 2000, dix ans après sa création, Peak a ouvert Peak International, basé en Italie. Avec l’ambition de développer des produits et des styles plus adaptés aux consommateurs occidentaux, dans un but d’internationalisation de la marque. Le partenariat avec Tony Parker répond au même objectif. Avant le joueur français, la marque avait d’ailleurs déjà attiré dans ses filets des joueurs solides et reconnus, à défaut de stars, comme Shane Battier ou Carl Landry. Peak possède maintenant 12 bureaux implantés tout autour du monde.
Peak n’est pas la seule marque Sportswear chinoise à utiliser l’image de basketteurs majeurs de NBA pour développer sa notoriété à l’internationale. On se souvient du passage médiatisé de Dwayne Wade de Jordan Brands vers Li Ning en 2012, ou de la signature de Kevin Garnet avec Anta. Parfois décriés et moqués, ces deals ont pourtant énormément fait parler de ces marques et, au-delà de bien sur renforcer l’image de la marque comme de l’athlète au sein de l’Empire du Milieu, ils sont un levier idéal pour se développer sur de nouveaux marchés du sportswear.
SJ Grand