Diego Maradona, entraîneur de Montpellier. Au départ, la rumeur paraissait tellement improbable, qu’on a cru à un 1er Avril. Et puis, le président Nicollin a commencé à clamer son amour pour l’Argentin. L’agence GSM, qui dit représenter les interêts du Pibe de Oro en France, lui a répondu vie un de ses représentants en expliquant qu’elle allait « indiquer au club par fax dans l’après-midi qu’il (Maradona) est OK pour entamer des négociations. » Et voilà comment la rumeur s’est répandue. Ajouter Maradona à la liste des successeurs de René Girard au MHSC, voilà quelque chose qui fait bien sourire au moment d’écrire ces quelques lignes. Un tel transfert semble tout simplement impossible, à moins que l’Argentin ait perdu, avec le temps, son amour pour l’argent et les gros chèque. Voici quelques chiffres pour montrer le décalage entre les revenus passés de Maradona et les possibilités de Montpellier.
En 2012, Maradona figurait encore dans le Top 20 des entraîneurs les mieux payés au monde…
En 2012, lorsque René Girard devenait champion de France avec le MHSC, le salaire mensuel du technicien ne dépassait pas 50 000 euros par mois, soit 600 000 euros annuels. Dans le même temps, Diego Maradona évoluait alors encore comme entraîneur du club d’Al Wasl à Dubai. Malgré le niveau sportif de son équipe, le champion du monde 86 parvenait à s’immiscer à la 19e place des techniciens les mieux payés au monde du classement France Football 2012 avec 3,8M€ annuel. C’était plus que n’importe quel autre entraîneur de Ligue 1, excepté Carlo Ancelotti au PSG et donc… 6 fois plus que René Girard.
Entre Maradona et Girard, il y avait 6 salaires d’écart en 2012
On a rarement vu Diego Maradona faire de cadeau à des clubs de football d’un point de vue financier. Avant Al Wasl, l’ancien génie du ballon rond gagnait déjà 139 000 euros par mois en tant que sélectionneur de l’Argentine. On a non plus jamais vu Louis Nicollin exploser sa masse salariale, ni pour un joueur, ni pour un entraîneur, quel que soit son nom. « S’il demande le minimum des entraîneurs de première division, c’est-à-dire 30 000 euros, je le signe demain matin, insiste le président sur les ondes de RMC. Même avec une villa, une voiture et un chauffeur, il n’y a aucun problème. Si je paye un entraîneur 100 000 euros, je ne m’appelle plus Nicollin. » Pour Maradona, c’est trois fois plus qu’il faudrait mettre… à moins que l’Argentin ne rêve d’un coup de communication à la David Beckham, mais ses revnus liés à d’éventuels sponsors sont bien trop limités pour rentabiliser un tel geste.
Domenech, ça colle parfaitement côté salaire…
Le technicien ultramédiatique qui semble, en revanche, parfaitement correspondre aux exigences financières de Loulou, c’est clairement Raymond Domenech. Ce dernier gagnait moins de 50 000 euros par mois lorsqu’il était le sélectionneur de l’équipe de France (revoir les salaires des 30 Bleus et de Domenech en 2010). Une somme à peine supérieure à un salaire moyen en Ligue 1 et équivalente à ce que touche René Girard. Domenech permettrait donc à Montpellier de ne pas puiser dans ses réserves et de s’assurer, là aussi, un joli coup médiatique. Voilà qui paraît plus crédible…