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Le PSG « ne pourrait jamais exister » en Allemagne…

30 octobre 2012 à 1:46 par Palissarde

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Rummenigge, président du Bayern Munich à droite - @Iconsport

Rummenigge, président du Bayern Munich à droite – @Iconsport

PSG vs Bayern Munich, acte III. Non, on ne parle pas ici d’un match de football, quoi qu’en ce moment, celui-ci s’avérerait au moins aussi électrique sur le terrain que dans les tribunes présidentielles. Car oui, Karl-Heinz Rummenigge, le dirigeant du club bavarois, s’est à nouveau lâché sur le PSG dans les médias, dimanche, à l’occasion d’une longue interview accordée au célèbre journal d’Outre-Rhin, Die Welt. Il y revient notamment sur les valeurs des Allemands comparées à celles des Français. Le président explique qu’Outre-Rhin, « jamais un club comme le PSG (en mode qatari) ne pourrait exister. Tout d’abord, nous sommes protégés par les lois. Deuxièmement, ce n’est pas ce que veulent les clubs et les supporters. Ce n’est pas dans notre culture. »

« Il y a des rumeurs qui disent que le PSG… »

Après avoir déjà expliqué tout le bien (ou pas) qu’il pensait du PSG, après s’être fait conseiller par Nasser Al-Khelaifi, président du club parisien, d’aller voir un médecin, Rummenigge repart donc à l’assaut des finances du PSG. « Il y a des rumeurs qui disent que Paris va enregistrer cette saison un nouveau record en terme de déficit, commence-t-il, avant de comparer les salaires parisiens à ceux du Bayern. Ce qu’a obtenu chez nous Javi Martinez (plus gros transfert de l’histoire de la Bundesliga réalisé cet été), c’est hors de toute proportion avec ce que gagnent les joueurs à Manchester ou à Paris. »

Avec un club comme le Bayern, introduire le fair-play financier serait inutile…

Et Rummennigge enchaîne: « A un moment donné, le football doit conserver son authenticité et ne pas tomber entre les mains des investisseurs. Il ne doit pas être le jouet de gens qui veulent se faire un nom. Avec Javi Martinez, nous avons franchi une étape financière. Mais nous avons utilisé de l’argent que nous avons d’abord gagné. Avec nous, personne n’aurait eu à introduire un système comme le fair-play financier. » On a hâte de lire la réponse de Nasser Al-Khelaifi à son homologue…


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