Séquence nostalgie, ce mardi, dans le journal L’Equipe pour Bixente Lizarazu. A l’occasion du match retour des quarts de finale de Ligue des Champions, Bayern Munich – OM, ce soir à 20h45, le Basque, qui a porté les couleurs des deux clubs, est parti revisiter son ancien fief allemand. Le champion du monde 98 dévoile donc quelques anecdotes croustillantes sur un club capable aujourd’hui de « payer cash un transfert quand d’autres s’endettent à tout va ». Il revient notamment sur le mode de vie des joueurs à Munich…
Au Bayern Munich, la tradition veut qu’on fête les anniversaires avec un bretzel et une saucisse blanche…
Car si le centre d’entraînement et les vestiaires ont été quelque peu modernisés depuis la fin de sa carrière en Bavière (en 2006), « il y avait déjà tout », se souvient-il. Avant d’ajouter: « Il suffisait d’arriver avec sa trousse de toilette. L’ambiance y était plus calme que sur le terrain (…). C’est là que j’ai découvert les anniversaires que l’on célébrait avec une saucisse blanche (weisswurst) et un bretzel. Au début, cela fait un peu drôle, mais c’était une manière de perpétrer une tradition. »
Les conditions de travail au Bayern, le secret de la gagne ?
Au-delà de l’anecdote, le Bayern Munich montre surtout à quel point le club est capable de mettre à l’aise ses joueurs pour optimiser leurs performances: « En arrivant au Bayern, un joueur trouvait déjà tout ce dont il avait besoin pour s’épanouir: un club compétitif, de très bons salaires (ce qu’on avait déjà pu noter chez Sportune en les comparant avec ceux de l’OM) et d’excellentes conditions de travail. » Ajoutez à cela le poids de la tradition et la rigueur allemande et vous voilà avec la recette de la gagne d’un des clubs les plus titrés au monde. « Une fois, je suis arrivé 5 minutes en retard, poursuit Liza. Le bus est parti sans moi et j’ai dû prendre un taxi pour aller au stade. Cela ne m’est plus jamais arrivé. » C’est peut-être ça, la culture du détail dont parle aussi ce mardi Leonardo, le directeur sportif du PSG, et qui manquerait encore à son club…
no images were found