Rien n’est jamais, ni trop cher, ni trop grand, ni trop démesuré pour certains riches de ce monde. Une catégorie à laquelle semble appartenir, Mohammed ben Salmane, prince de l’Arabie Saoudite, derrière le FIP (Fonds public d’investissement), qui a repris dans l’automne, le club de Newcastle, en Premier League anglaise. Nous évoquions récemment le château français du souverain, parce qu’il est le plus cher du monde, dans un autre registre pas moins déroutant, son yacht, Serene, est l’un des plus grands de la planète.
L’un des plus longs yachts du monde pour le propriétaire de Newcastle
Il mesure 134 mètres, il a été construit en 2011, à l’origine pour l’oligarque russe, Yuri Shefler. A l’époque, pour un coût donné à 330 millions de dollars. Trois ans plus tard, l’homme d’affaire le cédait à Mohammed ben Salmane, se dit-il, contre la somme de 560 millions de dollars. Serene a huit moteurs pour le pousser. Il compte 12 cabines d’invités et 30 pour l’équipage. Les possibilités sont folles, sur les 4 500 mètres carrés intérieurs. Il a son propre bain à remous, un sauna, deux piscines (intérieure et sur le pont), ou un mur d’escalade, une salle de sport, ainsi qu’un toboggan aquatique dressé sur plusieurs niveaux de ponts (voir les images dans le diaporama).
C’est là que se trouverait le (faux ?) tableau de Léonard de Vinci
Serene abrite un héliport, où stationne un hélicoptère Eurocopter EC145. Ainsi qu’un sous-marin, modèle GSE Trieste VAS 525/60, où peuvent se réunir jusqu’à cinq personnes à plus de 100 mètres de profondeur. Il se dit surtout à propos de ce yacht, qu’il renfermerait le tableau Salvator Mundi, attribué pour partie au moins, au génie, Léonard de Vinci. Mohammed ben Salmane l’a payé 450 millions de dollars, à l’occasion d’une vente aux enchères organisée par Christie’s. Il se pourrait qu’il soit un faux. Son propriétaire le tient secret, il ne l’a jamais publiquement montré.
Un commentaire
J’ai le même en Guadeloupe.