De la tole froissée comme il en arrive tous les jours, sur les routes et parking du pays. Rien de bien méchant en apparence, si ce n’est qu’ici, les voitures qui se choquent dépassent pour l’une, approche pour l’autre, le million d’euros à l’achat. L’histoire nous a d’abord été proposée en images, sur les réseaux sociaux, le 3 octobre dernier, via le compte « alberam17 ».
L’accrochage à plus du million entre une Bugatti et une Lamborghini
Ce jour-là sur Paris, ce spécialiste du partage de clichés de voitures de luxe s’arrête devant l’hôtel The Peninsula Paris, un palace cinq étoiles, de la capitale. Il assiste à une drôle de manoeuvre d’un voiturier, essayant de garer en marche arrière, une Bugatti Veyron, juste à coté d’une Lamborghini Aventador. A laquelle, on le découvrira plus tard, appartient au footballeur, Pierre-Emerick Aubameyang. Dans sa maladroite tentative, le voiturier emboutira la belle italienne customisée couleur irisée, au volant de la rutilante cylindrée alsacienne.
Pierre-Emerick Aubameyang découvre sur internet l’accident de son Aventador
La suite, c’est l’attaquant d’Arsenal qui la raconte, au préparateur anglais des voitures des stars, Yannimize. « Au départ, ils (à l’hôtel) ne me l’ont pas dit. Mais sur Instagram les choses vont très vite. Je consultais des images où j’étais tagué, car je connais pas mal de gens qui en prennent, des voitures. J’étais bien, je regardais quand tout à coup je fais : « Hein ? Vraiment ? ». J’y suis allé, j’ai demandé à voir le boss et j’ai dit : « Écoutez, je vous le montre, je retourne dans ma chambre et vous me direz ce que vous comptez faire, je ne veux pas commencer à trop parler. »
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Un an d’hôtel gratuit pour le joueur. Une reconversion pour le voiturier ?
Pierre-Emerick Aubameyang laissera faire, et quand il reviendra aux nouvelles, il explique : « Ils ont discuté avec ma conciergerie et ils ont dit que j’avais l’hôtel gratuit pendant un an ». A minimum 700 euros la nuit, c’est une économie pour le footballeur, qui a un an pour profiter de ses séjours parisiens. Pour l’hôtel, par contre, c’est une ardoise énorme, si de surcroît l’établissement et ses assureurs ont à assumer le coût des réparations, sur de tels véhicules. L’histoire ne nous dit pas ce qu’est devenu le voiturier, mais quelque chose nous dit, qu’il va probablement changer de métier.