Une prime de plus d’un demi-million d’euros promise à chacun, en cas de titre en finale du Mondial 2015 de handball. Voilà ce que devraient toucher les joueurs du Qatar s’ils battent l’équipe de France ce dimanche. En théorie car Bertrand Roiné, joueur français de la sélection qatari vous direz que les chiffres sont tous à prendre avec des pincettes.
Mais il faudrait être sacrément naïf pour croire que les « onze mercenaires », ainsi qu’ils sont régulièrement appelés par les médias nationaux, ne jouent que pour le plaisir de (re)venir disputer un Mondial, puisque cela faisait au moins trois ans que leur sélection d’origine ne voulait plus d’eux.
De toute évidence, ils seront bien récompensés. Se joue d’ailleurs un poker-menteur orchestré par les joueurs de la sélection qatari pour minimiser l’aspect financier des choses, sans totalement se voiler la face. De la bouche de Bertrand Roiné sur Lemonde.fr cela donne : « Ici, on ne sait pas combien on va toucher, ce sera au bon vouloir de l’émir. Ça peut être 50 000 euros comme 200 000. » Voire plus…
Les primes du Qatar au Mondial 2015, le sujet qu’ils préfèrent éviter
Car s’il conteste les chiffres données par la presse espagnole en début de tournoi (selon laquelle le Qatar aurait notamment versé 100.000€ aux joueurs pour la victoire au match d’ouverture), que doit-il penser de ceux que vient de révéler le journal Aftonbladet en Suède ? Qu’ils n’ont pas plus de fondement ?
Sa rédaction avance la somme de 90.000 euros par victoire acquise après la phase de groupes. Soit, après les succès face à l’Autriche, l’Allemagne et la Pologne en demi-finale, un total de 270.000 euros. Auxquels s’ajouteront, toujours d’après Aftonbladet, une récompense de 260.000 euros en cas de succès final sur l’équipe de France.
L’addition de tout donne un total de 530.000 euros. Pour tout hadballeur, même les stars de la discipline, c’est assez énorme. Mais on devine bien qu’il y a un prix à payer pour demander à des joueurs de venir défendre les couleurs d’un pays, qu’ils ne savaient peut-être même pas situer sur une carte.