La révolution est en marche. Mais pas sans des couacs. Pour la première fois en effet, la société EA Sports va inclure des équipes féminines, dans son jeu de foot sur consoles, FIFA 16, le plus pratiqué de la planète. Depuis que l’annonce a été faite, le sujet prête à débat entre ceux qui se réjouissent de la nouvelle, une grosse majorité et quelques esprits chagrins qui ne veulent pas en entendre parler.
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Eux se réjouiront peut-être du différent qui oppose actuellement EA Sports à la National Collegiate Athletic Association (NCAA), la plus importante association sportive au monde qui gère pas mal de compétitions sur le continent Nord-américain. Treize joueuses présentes dans FIFA 16 sont en effet licenciée à la NCAA. Or l’influente association ne veut pas que des sportifs et sportives éligibles à aux compétitions de son programme apparaissent dans des jeux vidéo. C’est contraire à son règlement.
Dans un article publié comme réponse officielle, EA Sports dit avoir pris toutes les précautions d’usage en terme de droit, auprès des fédérations et des organismes de gouvernance concerné. Pour autant elle a choisi de s’exécuter, au moins provisoirement en retirant six joueuses canadiennes, six mexicaines et une espagnole. A six jours de la sortie officielle du jeu, c’est un fâcheux dilemme pour l’éditeur canadien.
Les 10 joueuses retirés dans FIFA 16
– Kadeisha Buchanan, Canada
– Jessie Fleming, Canada
– Ashley Lawrence, Canada
– Janine Beckie, Canada
– Rebecca Quinn, Canada
– Sura Yekka, Canada
– Celia Jiménez, Espagne
– Tanya Samarzich, Mexique
– Greta Espinoza, Mexique
– Christina Murillo, Mexique
– Amanda Perez, Mexique
– Emily Alvarado, Mexique
– Maria Sanchez, Mexique
