La Fédération internationale de tennis (ITF) s’est posée la question du pourquoi de plus en plus de villes sur la planète se portent candidates à l’accueil d’une étape de la Coupe Davis. Elle a eu la réponse sous forme d’un rapport commandé, dans lequel il est fait état d’un chiffre – 124 millions d’euros – celui des recettes générées en 2008 par l’événement. « Merci aux télévisions qui font des audiences considérables ; la compétition continue d’attirer de plus en plus de diffuseurs, de partenaires et de commanditaires » a réagi le président de l’ITF, Fransesco Ricci Bitti, heureux, « du succès grandissant de l’épreuve tant en terme de jeu qu’au niveau de son impact économique. »
Et de recette, la ville de Barcelone devrait en faire une énorme, ce week-end, à l’occasion de la finale de la compétition entre l’hôte, l’Espagne et son challenger la République Tchèque. On estime en effet à 25 millions d’euros les retombées financières pour la capitale catalane. A titre d’exemple, le Figaro rappelle que la finale de la Ligue des Champions de football 2008, disputée à Moscou, avait généré quelques 42 millions d’euros de bénéfices. Tennis et foot ne jouent pas dans la même catégorie mais l’écart tend à se resserrer sous l’effet croissant des revenus engendrés par la petite balle jaune. Les principales villes des 125 pays engagés en Coupe Davis ne sont plus sans l’ignorer. Et se bousculent au portillon pour être l’hôte de la plus belle compétition collective, de ce sport au demeurant individuel.