Saison après saison, l’ASSE progresse, sportivement, structurellement et économiquement. Mais les Verts ont leurs limites que ne cachent pas les deux hommes forts du club, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. « On ne va pas transformer les Stéphanois en milliardaires, ni changer l’économie de la ville » dit le premier qui insiste sur la place de Saint-Etienne derrière le PSG, l’OL, l’OM ou Monaco. « Chacun boxe dans sa catégorie » rétoque-t-il.
L’ASSE pourrait ouvrir son capital mais pas à des « rigolos » ou « escrocs »
L’autre a détaillé la question d’ouvrir ou non le capital du club à de nouveaux investisseurs. « Si nous avons des investisseurs qui nous proposent des parts il n’y a pas de souci. Tout dépend de ce qu’ils sont prêts à mettre dans le projet » défend-il selon des propos rapportés ce mois-ci dans les colonnes du magazine Football Saint-Etienne. Mais l’éventualité est faible selon Romyer qui regrette plutôt le manque de sérieux ou de crédibilité des propositions qui sont faites à son club.
Des supporteurs des Verts actionnaires de leur club ?
« Ce que l’on ne veut pas, ce sont les petits rigolos, les escrocs. Ceux qui viennent nous voir sont la plupart du temps interdits de gérer ou en faillite. On n’a pas encore eu de propositions sérieuses. » Pour se développer, l’AS Saint-Etienne penserait donc à « ouvrir une partie du capital aux supporteurs » seulement, tempère-t-il juste après, « le pouvoir d’achat des Français n’est pas mirobolant. (…) J’ai peur que cela ne nous suffise pas à amener la manne financière pour concurrencer des clubs qui ont trois fois notre budget. » A défaut, Sainté tient sa place, entre le podium de la Ligue 1 et les places européennes. Europe qu’il n’est toutefois pas encore certain de décrocher à la fin de la saison en cours.
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