Quatre clubs français – l’OM, l’ASSE, les Girondins de Bordeaux et l’AS Monaco – sont en Europa League 2016 et tous cumulent de longues heures européennes au compteur. Cela donne espoir d’une campagne pourquoi pas victorieuse pour une formation nationale bien que le plateau cette saison soit plutôt relevé, à condition surtout de laisser de côté les considérations financières.
C’est bien connu que l’Europa League n’est pas très intéressante financièrement. En 2015, un parcours sans faute de bout en bout dans la compétition ne rapportait même pas 10 millions d’euros (9,9M€) à son auteur. Cela, sans toutefois tenir compte des revenus additionnels de la télé, comme les primes, très inférieurs à ceux de la Ligue des champions.
En 2014-2015, chaque équipe qualifiée pour la phase de groupe recevait 1,3 millions d’euros puis 200.000 euros par victoire et 100.000 euros par match nul. Une prime au classement était aussi inversée puis chaque seizième de finaliste recevait 200.000 euros ; 350.000 euros pour un huitième, 450.000 euros le quart, 1 millions d’euros la demi-finale, 2,5 millions la finale et 5 millions d’euros la victoire.
L’UEFA n’a cependant pas encore dévoilé l’enveloppe de l’édition 2015-2016 contrairement à la Ligue des champions qui sera plus lucrative que jamais pour ceux qui la disputent. Une victoire en 2016 pour un parcours sans fausse note, rapportera à son hauteur 54,5 millions d’euros sans les primes.