Ils n’ont pas ou peu (une seule depuis le début des Jeux) de breloques à se mettre sous la dent, alors les médias britanniques cognent-ils sur leurs petits camarades. Entre la presse anglaise et son homologue canadienne c’est à qui, de Vancouver 2010 ou Londres 2012, rendra les plus beaux JO et surtout frappera le plus fort sur la tête de l’autre. Ainsi le Courrier International nous rapporte-t-il quelques anecdotes croustillantes de ces joutes médiatiques, de la réflexion de Kevin Easton dans le Times – « Les Jeux de Londres en 2012 ne pourront pas être pires que ceux de Vancouver » – à l’analyse sévère du Guardian pour qui ces Jeux resteront parmi les pires de l’histoire. « Le CIO a-t-il fait une erreur en donnant les Jeux à Vancouver » s’interroge Lawrence Danegan qui s’en prend à l’organisation quand Kevin Easton dans le Times, s’attarde sur la pénurie de neige constatée peu avant que ne débute la compétition.
En réaction, le Courrier International nous donne la réplique de Magaret Twente signée dans les colonnes du quotidien canadien Globe and Mail. « Je ne suis pas vraiment étonné que les Britanniques critiquent nos Olympiades. C’est pour ça qu’ils sont payés, et ils ont la réputation d’être vachards. A présent, ils en sont à rivaliser pour savoir qui tapera le plus fort sur le Canada. » Dimanche, quand s’achèvera l’édition 2010 des Jeux de Vancouver, ce sera aux Anglais de prendre le relais. Et nul doute qu’au premier faux pas, la presse canadienne se chargera de rendre à Sa Majesté, la mine que ses sujets ont posé.