Les Girondins de Bordeaux ont quasiment tous prolongé leur contrat (à l’exception notable de Wendel qui n’est pas tout à fait d’accord avec le salaire qu’on lui propose). Résultat: alors que l’équipe se morfond à la huitième place de la Ligue 1, certains supporters voient là une raison du manque de motivation des joueurs sur le terrain. « C’est une analyse à la con, réponde le milieu de terrain Fernando dans L’Equipe, samedi. Il suffirait de nous donner un an au maximum de contrat pour qu’on gagne tout ? Trop facile. Toutes les équipes possèdent des joueurs avec deux ou trois ans de contrat. Dans les grands clubs, ils sont multimillionnaires. Ca ne les empêche pas de jouer. Nous, on a 5% de ce qu’ils ont et on n’y arrive pas. »
Difficile de plaindre, néanmoins, un joueur qui dispose d’un salaire mensuel brut de 120 000 euros brut par mois… Heureusement, Fernando ne se charge pas d’excuse et trouve légitime la grogne de ses dirigeants. « Ce sont des chefs d’entreprise. Nous, on est des employés. Si notre production ne leur convient pas, ils ont le droit de nous dégager. (…) Si j’étais chef d’entreprise et que mes salariés n’étaient pas dignes de mon pognon, je les renverrais à la maison. Si c’est ça la solution, ils le feront. » Attention, vu comme Nicolas de Tavernost semble à cran, l’actionnaire principal du club pourrait bien demander au président, Jean-Louis Triaud, de prendre Fernando au mot…
Un commentaire
j'adore cette équipe qui l'an dernier était l'exemple de régularité… Pour leurs supporteurs médiatiques les girondais étaient des modèles de régularité (c'était oublier les années précédentes) contrairement à certains…
Depuis quelques temps, c'est Montpellier qui est maintenant ce modèle de vertu… Ca ne fait que 2 ans qu'ils sont en L1 wouarf!!!