Les derniers événements à Cabinda en marge de la CAN 2010 vont certainement pousser les organisateurs du Mondial 2010 à redoubler de vigilance. Car après la fusillade dont a été victime la sélection togolaise, plusieurs questions ont (re)fait surface quant à la capacité de l’Afrique du Sud, pays hôte de l’événement en juin, d’assumer sans souci la sécurité de tous les athlètes.
46 millions d’euros ont déjà été dépensés par les autorités africaines pour éviter tout incident, chez les joueurs ainsi que du côté des 400 000 supporters attendus en Afrique du Sud. Invité à donner son sentiment sur la question au micro d’Europe 1, Raymond Domenech a rappelé : « Il y a une grosse différence entre ce que l’on raconte et ce qu’il se passe. On peut se promener tranquillement, ça n’est pas la jungle, comme on l’a décrit. C’est un beau pays, magnifique. Les Africains vont faire ce qu’il faut pour qu’il y ait des mesures de sécurité. Entre la violence et la bêtise, tout le monde est pris en otage. Ça n’est pas le football, c’est l’humanité qui est victime »