Il n’est pas le plus expansif des Bleus, il joue en Espagne depuis presque aussi longtemps qu’il est professionnel et comme il évolue derrière, il est souvent moins médiatisé que ses camarades offensifs. Pour toutes ces raisons et parce qu’un feeling est né entre le champion du monde et Théo Schuster le réalisateur de Les Bleus 2018, au Cœur de L’Epopée Russe, le groupe Amazon Prime s’est intéressé à Raphael Varane, raconté en trois chapitres, à différents moments de sa vie.
La « trilogie » porte le nom de « Destin de champion », elle sort ce 23 septembre. L’épisode 2 présenté ce lundi à la presse, détaille la période 2011 – 2014, de son premier Clasico, à son premier succès en Ligue des champions, puis le Mondial des Bleus au Brésil. Le focus est porté sur Madrid, ses partenaires de clubs, ses coaches, des supporters… D’autres volumes que celui-là sont plus intimistes, tantôt avec ses parents, sinon son épouse Camille Tytgat et leur petit Rubin. Raphael Varane venu devant la presse défendre le projet, assure que même ses plus proches soutiens ont découvert des choses le concernant.
D’une rencontre entre Théo Schuster et Raphael Varane est né le projet
« C’est moi tel que je suis, on voit aussi une part de ma timidité dans le documentaire. J’avais envie de laisser cette image de moi, en tant que footballeur autant que personne. » Ce docu est pour le Lillois de 26 ans, au palmarès déjà conséquent, une forme d’hommage à ceux qui l’entourent. « Dans une carrière on ne se forme pas tout seul. La famille, les éducateurs, les personnes que l’on côtoient ont toutes leur importance (…) Même si c’est moi qui mène ma carrière, chacun m’apporte quelque chose ».
De l’autre côté de la caméra, le réalisateur Théo Schuster justifie le choix du sujet, par une discussion à l’occasion de son tournage au coeur des Bleus, en Russie. « On a passé deux mois ensemble, mais on ne s’est découvert que sur le tard. Un jour, après l’entraînement collectif on me dit : « Raphael veux te parler ». C’était le 12 juillet à 3 jours de la finale. Il me dit : « Je vais t’expliquer pourquoi on sera champion du monde », avec cette notion de groupe, comment il sentait les choses et à quel point c’était le bon moment pour y arriver. » A partir de cet instant, les deux ont sympathisé et de là est née plus tard l’idée, de « Destin de champion ».
Chaque épisode dure une trentaine de minutes, c’est très bien ficelé, toute la palette émotionnelle du reportage sportif y est, seulement Varane est une personnalité trop lisse, trop respectueuse et trop discrète pour que du coup, cela mérite un éclairage sur sa vie extra-football de bon père de famille.
En association avec SportBusiness.Club, le week-end on parle sport et culture sur Sportune, à travers les sorties ciné, musicales, littéraires et les expositions.