Sollicitée par La Provence, au lendemain de l’excès de colère du coach de l’OM, l’Union des journalistes de sport en France (UJSF) a réagi par communiqué officiel, en dénonçant le comportement d’André Villas-Boas, en conférence de presse, après le match perdu par l’Olympique de Marseille, à Rennes, ce mercredi soir (1-2). « L’Union des journalistes de sport en France condamne fermement l’attitude de l’entraîneur de l’OM, André Villas-Boas, et affirme son soutien au journaliste de La Provence, Jean-Claude Leblois, insulté et menacé physiquement, à l’issue de la rencontre Rennes – OM, en date du 16 décembre », débute le communiqué publié en réaction.
Le communiqué de l’@ActusUJSF après la série d’insultes et de menaces d’André #VillasBoas à l’encontre de l’un des journalistes suiveurs de l’#OM à @laprovence pic.twitter.com/2gtuNgdTKX
— Alexandre Jacquin (@AJac13) December 17, 2020
André Villas-Boas perd ses nerfs et la raison, après le match contre Rennes
Mercredi soir, après la traditionnelle conf’ d’après match, André Villas-Boas s’en est pris directement à la plume du quotidien régional, selon des propos captés par les caméras encore sur place et rapportés par La Provence. « Continue comme ça, je t’attrape moi. Si j’ai la chance de t’attraper une fois… Continue comme ça, c’est bien », entend-on distinctement sur les bandes son ores qui tournent depuis, sur la toile. André Villas-Boas qui craque et s’emporte contre un journaliste, ça n’est malheureusement pas une première cette saison et c’est ce qui force la profession à le rappeler à la raison.
L’Union des journalistes de sport prévient le coach de l’OM
L’UJSF prévient donc l’intéressé pour la suite : « Soucieuse, entre autres, de lutter contre toutes les atteintes à la liberté d’informer, l’UJSF, par l’intermédiaire de sa section Provence, suivra avec une attention particulière l’évolution de ce dossier. » A bon entendeur…
2 commentaires
A V B à raison,, ce n’est pas parce que
l on est journaliste que l on a tous les droits.
Non, il n’a pas raison. En aucune manière. Il peut ne pas apprécier le travail de son interlocuteur, le lui dire en privé. Mais pas le menacer physiquement. Personne ne fait ça et lui a valeur d’exemple. Surtout en public et devant une salle pleine de journalistes