Il était à Londres samedi, pour le lancement du nouvel opérateur Vbet, dont il est l’ambassadeur. C’est à cette occasion que nous avons rencontré Youri Djorkaeff, un champion du monde de football, particulièrement sollicité. La preuve que d’être un jour sur le toit de la planète foot, vous rend bankable pour tout le reste de votre vie. L’ex de l’Inter, du PSG ou de Monaco a plusieurs casquettes à défendre, mais il ne soutient que des projets qui collent à ses envies ou, comme ici avec Vbet, jouent sur la corde affective et émotionnelle. Le point de ralliement entre le bookmaker, 14e licencié de l’ARJEL en France, et le « Snake » ? L’Arménie, tout à la fois le pays où siège l’opérateur et la deuxième patrie de Djorkaeff.
Sportune : En quoi consiste ce rôle d’ambassadeur de la marque Vbet ?
Youri Djorkaeff : En premier lieu cela part d’une rencontre, avec Vigen (Vigen Badalyan, fondateur du groupe, ndlr). C’est ensuite pour l’Arménie, qui est aussi celui de mes racines. Avant de parler du jeu, nous avons évoqué ce qu’il a déjà fait là-bas. Il avait quatre employés en 2003, aujourd’hui il en compte 3 000. J’ai été très sensible à son projet. Quand il m’a demandé de l’accompagner comme ambassadeur, c’était plus pour sa casquette d’entrepreneur arménien. Il fait partie de cette génération qui cherche à développer le pays, donner du travail et qui sait faire du business.
C’est donc un rapprochement d’abord affectif ?
(Il acquiesce) C’est la première fois que je fais une collaboration avec un groupe arménien. J’ai toujours refusé au départ. Mais en Arménie ça change beaucoup et c’est très régulé. Et le fait qu’il ait obtenu sa licence en France (auprès de l’ARJEL, ndlr), prouve que son projet est sérieux.
Quelles sont vos missions d’ambassadeur de Vbet ?
De participer à des opérations événementielles. De prêter mon image. C’est assez ouvert, il n’y a rien d’écrit, c’est une vraie rencontre.
Êtes-vous un parieur vous même ?
Non. Souvent les gens me demandent si je parie, mais non. Je suis bon, par contre, pour donner les scores. Je suis de bons conseils. J’aime bien entre nous faire des paris, mais en général c’est plutôt pour un restaurant, ou une tournée.
Le champion du monde que vous êtes est-il beaucoup sollicité ?
Enormément. Nous sommes une génération qui a marqué les esprits et qui donne une crédibilité aux marques. Je fais attention car je veux qu’il y ait une logique de chose. Je suis ambassadeur d’une marque de jet privé (Wijet), d’une marque française de vêtement, de la Ligue de football professionnel, du PSG, de l’Euro 2020, de la FIFA. Pour moi ce ne sont que des marques premiums qui ont une connection entre elles. Ce n’est pas faire tout et n’importe quoi, mais m’associer à des marques de qualité et qui d’abord me plaisent. Ce sont toujours de belles rencontres et s’il n’y a pas cela, je n’en vois pas l’intérêt.