L’histoire nous dira dans de prochaines années s’il faut se réjouir de l’opportunité. Elle est malheureusement dans l’air du temps, du repli sur soi et de la distanciation sociale. Puisque le sport ne peut plus accueillir de public dans les enceintes, il faut bien que les organisateurs d’événements se rémunèrent d’une manière ou d’une autre, sauf à devoir laisser tomber.
Pour compenser les pertes liées aux programmes d’hospitalités
En ce sens, l’initiative prise par la Formule 1 est intéressante, pour conserver des recettes commerciales qu’elle ne peut plus vendre dans une situation de huis clos. Avec Zoom, la plateforme de visioconférence très fréquentée pendant les semaines de confinement, Liberty Media aux commandes de la reine des disciplines automobiles, a noué un partenariat visant à proposer des programmes d’hospitalités en streaming, pour vivre la course au coeur du paddock.
Des Grand Prix à huis clos, mais des idées pour compenser
C’est une façon de monétiser un service qui d’ordinaire est facturée 3 800 dollars les deux jours d’un Grand Prix, en tant normal des choses. Cet accord ne comblera pas tout le manque à gagner, mais le Financial Time évoque un accord « à six chiffres », plutôt significatif. « Nous pensons que c’est un excellent moyen de combler le vide, tant que les manifestations en public ne sont pas autorisées », détaille Janine Pelosi, directrice marketing chez Zoom.
Un partenariat qui pourrait donner des idées à d’autres disciplines
Le partenariat est signé pour la saison en cours, mais il pourrait par la force des choses, se prolonger dans le temps. Et qui sait donner des idées à d’autres disciplines en manques, elles aussi, des précieux deniers du public sur place. Le sport doit se réinventer toute ou partie, voilà un bout de réponse donné à la crise.