Alors que l’Euro 2024 bat son plein sur les pelouses des stades allemands, il n’y a jusqu’à présent pas eu de polémique liée à des décisions arbitrales. Certains matchs, à l’instar de Slovaquie – Belgique ont donné lieu à débat avec des buts annulés, mais les hommes en noir qualifiés par l’UEFA pour le tournoi sont à ce stade au niveau de l’événement.
18 arbitres officient à l’Euro 2024 de football
C’est qu’en même temps ils sont les meilleurs de leurs pays respectifs ou supposés l’être dans les critères de l’UEFA qui les sélectionne ; ils sont au nombre de 18. Et les rémunère. Durant la phase de groupes, chaque arbitre central empoche 5 000 euros par match, tandis que leurs assistants et le quatrième arbitre reçoivent 2 500 euros. Les équipes vidéo du VAR se voient allouer 3 000 euros de rémunération.
Ces sommes grimpent dès les huitièmes de finale. Les arbitres centraux doubleront les primes à 10 000 €, et les autres officiels verront leurs émoluments passer à 5 000 € par rencontre, y compris l’équipe vidéo. Parmi les heureux élus, on retrouve des habitués des grands rendez-vous comme l’Anglais Michael Oliver, le Polonais Szymon Marciniak ou encore le Français Clément Turpin. L’Allemand Felix Zwayer représente le pays organisateur.
Des primes qui s’ajoutent aux salaires gagnés le reste de la saison
Les primes gagnées pendant l’Euro s’ajoutent au reste du salaire de la saison, à savoir les gains du championnat domestique (qui divergent d’un pays à un autre, mais sont souvent payés en part fixe, plus bonus aux matchs dirigés), couplés à ceux des coupes européennes, en Ligue des champions, Ligue Europa ou Ligue Europa Conférence.