La mort d’Emiliano Sala à peine annoncée que le business du football reprend déjà ses droits, sur le regretté attaquant argentin disparu dans la Manche. En Espagne, tel que le rapportent de nombreux médias parmi lesquels le journal Sport, un club de troisième division réclame des droits, sur la formation du joueur. Le club Playas de Calviá a, l’affirment sa direction, accueilli le joueur, avec d’autres Argentins, quand il avait 17 ans, à l’occasion de la saison 2017-2018.
Un club de Majorque veut faire jouer le mécanisme de solidarité sur le transfert de Sala
Elle a donc mandaté ses avocats, dans le but d’obtenir sa part sur ce que la FIFA appelle le « mécanisme de solidarité » qui veut que, sur une opération d’un pays à un autre, un pourcentage de l’indemnité du transfert soit versé aux structure ayant contribué à la formation du joueur. A 0,5% environ de l’indemnité payée, sur un transfert estimé à 17 millions d’euros, cela représente près de 85.000 euros que réclame le club majorquin.
Près de 85.000 que lorgnerait le Playas de Calviá en 3e division d’Espagne
Interrogé par le journal Última Hora, le président du club, Armando Pérez Costas, détaille : « Si la réglementation internationale relative à la formation des joueurs s’applique, nous sommes en droit d’être indemnisés. Nous souhaitons donc que nos services juridiques contactent la FIFA et vérifient si tout cela est possible, même si jusqu’ici nous n’avons encore rien entrepris. » « Je ne connais pas les clauses du contrat entre les clubs anglais et français, mais il existe un transfert signé et une indemnité à payer d’un club à l’autre. »
C’est normalement à Cardiff de payer le transfert de Sala
C’est normalement le club de Cardiff qui l’avait engagé, avant que le joueur ne disparaisse tragiquement, qui doit payer le montant de son transfert au FC Nantes. Emiliano Sala serait passé au Playas de Calviá, aux Baléares, par le truchement du Proyecto Crecer, le club que soutiennent les Girondins de Bordeaux, en Argentine.