L’opération étant compliquée, tel que la dépeint le journal L’Equipe ce vendredi, le Stade Rennais ne parviendra peut-être pas à la concrétiser. Le simple fait toutefois d’associer le club breton à Laurent Koscielny est plutôt un signe d’ambition, alors que va prochainement s’ouvrir, le 11 juin, le mercato d’été 2019. Compliqué ce transfert, eu égard principalement au pédigrée du joueur et de son club, et de fait des attentes possibles, en salaires comme sur l’indemnité. Compliqué aussi par la concurrence forte, en Angleterre, en Italie, en Allemagne ou sur le Rocher monégasque. Compliqué certes, mais peut-être pas impossible, si le projet sportif s’accorde à l’ambition du défenseur de 33 ans.
Il ne reste qu’une saison de contrat avec Arsenal, pour Laurent Koscielny
Il reste à Laurent Koscielny une saison pleine de son contrat prolongé en janvier 2017 jusqu’à la fin juin 2020, avec Arsenal. Si les Gunners espèrent une indemnité en retour, c’est le dernier été pour le vendre. Sa valeur marchande est donnée proche de 7 millions d’euros, plus ou moins selon les estimations différentes. Le journal L’Equipe explique que son départ pourrait se conjuguer au recrutement de Samuel Umtiti, poussé sur le banc du Barça par l’autre Français, Clément Lenglet. Cela fait sept ans que Koscielny a quitté la Bretagne et Lorient pour Londres et son club d’Arsenal. Il avait été recruté par les Gunners moyennant 12,5 millions d’euros payés aux Merlus.
L’équivalent chez les Gunners du salaire de Hatem Ben Arfa au Stade Rennais
Le salaire du défenseur aux 51 capes nationales en Premier League est compris entre 4,5 et 5 millions d’euros. C’est l’équivalent versé à Hatem Ben Arfa au Stade Rennais. L’Equipe rappelle au sujet de Koscielny qu’il rentre dans les critères du statut d’impatrié (il vit hors de France depuis plus de cinq ans), ce qui l’exonère d’une partie de l’impôt perçu sur sa rémunération. Cela pourrait permettre au club breton de s’aligner sur les prétentions du joueur.