L’hiver approche, c’est toujours la période la plus critique pour les entraîneurs de football, c’est à ce moment charnière de la saison, que leur tête est le plus souvent mise à prix. Quand ils en changent, les clubs trouvent parfois la solution en interne, quand ils ont dans le staff quelqu’un de compétent et de diplômé pour le poste. Titulaire du fameux DEPF (ou BEPF), pour Diplôme d’entraîneur professionnel de football. Il est indispensable pour qui veut diriger un formation élite, c’est le gage aussi de toutes les garanties inhérentes à ceux qui l’ont. Comme le salaire minimum prévu pour un entraîneur de Ligue 1.
Un salaire minimum à 215.000€ bruts par saison…
Discuté entre les clubs et les coachs, il ne peut être inférieur à 17.920 euros bruts par mois, soit la saison complète à plus de 215.000 euros bruts, hors bonus. Les coachs du championnat de France élite sur la ligne de départ au lancement de l’exercice 2017-2018 étaient tous au-dessus. Depuis, la situation a largement évoluée, à Saint-Etienne ou Lille notamment. Dans le cas d’une équipe reléguée en Ligue 2, le club a le droit de diminuer de 20% le salaire de son coach et possiblement jusqu’à plus de 50% dans le cas d’un technicien payé 34.749 euros, selon l’accord de la LFP.
… Mais un diplôme du BEPF indispensable
Dans le cas d’un coach qui dirige un club de Ligue 1 sans avoir validé les diplômes, la Ligue autorise un mois pour trouver une solution, désormais autre qu’un prête-nom, comme cela s’est souvent fait par le passé. Sinon, elle sanctionne de 25.000 euros chaque rencontre disputée, en retirant l’argent de la répartition finale des droits de l’audiovisuel. A l’échelle inférieure, enfin, le salaire minimum d’un entraîneur de Ligue 2 est de 8.750 euros mensuels bruts et 4.060 euros pour un coach de National 1.