C’est un poste qui devrait bouger, à l’issue de l’exercice, d’ailleurs, tous les grands gardiens du moment ont été associés au PSG, en différents moments : Donnarumma, Oblak, Reina, De Gea… Ce Brésilien là est moins connu du grand public mais pas des observateurs des équipes qui le suivent et se le disputent. Il s’appelle Alisson Becker et joue pour l’AS Rome. Il a été annoncé l’intérêt du PSG, existe aussi celui dr Liverpool ou du Real Madrid. A propos de ce dernier, Alisson Becker a répondu dans le journal O Globo : » Je suis toujours très content quand j’entends que mon nom est associé à celui d’un grand club européen. Et je suis encore plus heureux quand j’apprends qu’un club comme le Real Madrid s’intéresse à moi. » Si en parle ouvertement, c’est forcément qu’il y a du monde au balcon. Ça suppose avec une concurrence accrue à l’origine d’une possible surenchère. Parce qu’en définitive, combien pourrait coûter un transfert d’Alisson Becker au PSG, au Real Madrid ou dans un autre top club européen ? Regardons…
Depuis 2016 qu’il à la Roma, Alisson Becker progresse et sa cote marchand explose
Le portier de 25 ans a signé au début de l’été 2016, avec l’AS Rome. En plein coeur de l’Euro foot en France, l’information est passée plutôt sous silence, pourtant le club de la Louve a investi 8 millions d’euros, hors variable, pour payer l’indemnité de son transfert à l’International Porto Alegre. Pour un portier venu d’Amérique centrale, c’est pas mal d’argent, mais lui est international et le gardien du temple brésilien, devant Ederson, l’une des bonnes révélations de la saison de City. Tout cela jouant à l’avantage d’Alisson et de sa courbe marchande. Présentement, elle approche la quarantaine de millions d’euros. Ça vaut huit fois la mise pour la Roma, ça ne devrait pourtant pas suffire pour décrocher la timbale. Monchi, l’influent directeur sportif de la Roma a claironné son refus de le vendre, qu’il faut entendre comme une invitation à monter encore les enchères. Au moins à 50 millions d’euros qui correspondraient à la valeur de sa clause libératoire. Le contrat du joueur le lie jusqu’à la fin de l’exercice 2020-2021 avec la Roma.
Le PSG, le Real Madrid mais aussi Liverpool le suivent de près sur le marché des transferts
Pour autant, si le club giallorosso refuse catégoriquement de s’en séparer, il devra alors nécessairement l’augmenter. Démarche légitime s’il poursuit sa saison jusqu’ici excellente, avec une première qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions depuis dix ans. Démarche dictée aussi par les offensives de l’extérieur. En le prolongeant, sa clause sera revue à la hausse. Si le joueur se dit flatté de l’intérêt qu’on lui porte, la meilleure façon de calmer une possible frustration sera donc de lui proposer plus que les 1,5 millions d’euros net par saison, prévus dans son contrat. C’est sans les bonus, mais à l’échelle du vestiaire romain, ça situe Alisson plutôt dans la moyenne, à niveau sensiblement égal du latéral néerlandais, Rick Karsdorp ou du Mexicain, Héctor Moreno.