A part le bleu ciel pour couleur et dénominateur commun, l’Olympique de Marseille et Manchester City n’ont pas grand-chose en commun. Le premier affirme son ancrage local et ses racines phocéennes, quand l’autre vise l’internationale et la géographie mondiale, qu’il veut quadriller au plus large. Avec des moyens considérablement plus conséquents du côté du club anglais, Marseille et Manchester n’évoluent pas dans la même cours. Et seule la glorieuse incertitude du sport, pourra gommer la différence.
L’OM a plus de monde au stade. Manchester City a plus du reste
Notre comparatif business des deux clubs le met en évidence : économiquement et médiatiquement parlant, les indicateurs sont tous à l’avantage de Manchester City. Les Skyblues ont le budget le plus épais, les recettes les plus élevées, les moyens les plus conséquents pour recruter, le collectif le plus valorisé, le joueur le mieux payé, les communautés digitales les plus étoffées… Seules les affluences au stade sont à l’avantage des Phocéens… Qui n’en profiteront pas ce mardi soir, entre le huis clos et le couvre-feu imposé à 21h.
Comparatif business avant #OMMCI
> Quasiment tous les indicateurs économiques sont à l’avantage de #ManCity
> L'#OM a la force du public, mais ce choc se jouera sans spectateur au Vélodrome pic.twitter.com/PkX4dIPaB1— Sportune (@Sportunefrance) October 27, 2020
4 à 5 fois plus de revenus produits par les Citizens que les Phocéens
Néanmoins dans ce contexte très particulier du monde, les deux clubs se rapprochent. Parce que City souffre plus que l’OM du manque à gagner de la billetterie (avec un ticket moyen beaucoup plus cher), et du merchandising en moins, enregistrés les jours de matches à domicile. Et parce que le club anglais génère de quatre fois et demi à cinq fois plus de revenus de l’opérationnel, que son rival français du soir. L’écart qui sépare le haut du tableau de la Premier League de celui de la Ligue 1 est plutôt bien résumé dans ce tableau récapitulatif ; le PSG mis à part qui est le seul à soutenir la comparaison, sur les revenus produits.