A Marseille, cette saison 2018-2019, l’équilibre est plutôt bon. Moins sur le rectangle vert dédié à Rudi Garcia, qu’en coulisse, pour ce qui concerne la surface financière et la dimension économique de l’OM. Au Soccerex Football Finance 2019 récemment publié, le club phocéen pointe 35e, au Top 10 des équipes financièrement les plus puissantes de la planète football. Entre Southampton en Angleterre (34e) et l’Ajax aux Pays-Bas (36e), avec un indice FFI (pour Football Finance Index) donné à 0,65, sur un maximum de 4,21 attribué à Manchester City, numéro du palmarès 2019.
L’OM est plutôt équilibré face à ses rivaux direct au palmarès du Soccerex
Ce rapport repose sur cinq grands items, qui conjuguent l’existant (valeur de l’effectif joueurs, plus actifs corporels et liquidités à disposition), à la puissance des investisseurs (surface financières des propriétaires), ainsi qu’au niveau d’endettement net de chaque équipe. Il ressort que l’Olympique de Marseille est plutôt à l’équilibre face à la concurrence directe. Il souffre peut-être de la surface financière de son propriétaire, face à des actionnaires d’états, d’entreprises ou d’individus extrêmement riches. Et d’une niveau d’endettement net estimé à 50 millions d’euros.
4e club le plus puissant financièrement à l’échelle de la Ligue 1
Son collectif, à 258 millions d’euros, est donné plus cher que ceux de plusieurs équipes qui le devance au Top 100 : l’Athlétic Bilbao (33e, 203M€), New York RB (32e, 21M€), Colorado Rapids (31e, 16M€), Zenit Saint-Petersbourg (29e, 149M€), le Shakhtar Donetsk (25e, 103M€) et d’autres… Ses actifs corporels (22M€) et ses liquidités (62,5M€) dépassent ceux de Southampton, des Wolverhampton Wanderers ou d’Everton. A l’échelle de la Ligue 1, le club du sud de la France est après le PSG, deuxième parmi les clubs les plus puissants du monde selon Soccerex, l’Olympique Lyonnais (17e) et l’AS Monaco (22e).