Une reprise à huis clos, au mieux. C’est a priori ce vers quoi tend le sport en France, dont le football pour sa rentrée, normalement programmée en août. Des matches sans public, il s’en dispute parfois, quand un club est notamment sanctionné par la Ligue de football professionnel (LFP), pour le comportement de spectateurs. Justement, la LFP a légiféré à ce sujet pour déterminer quels sont les personnes autorisées, dans le cadre d’une rencontre professionnel ordonnée à huis clos. C’est l’article 552.
La Ligue de football a un chapitre sur les huis clos dans son règlement
Cela vaut néanmoins dans le cadre d’une sanction sportive et non par la contrainte d’une crise sanitaire. Ainsi, la Ligue prévoit dans son règlement, la présence de « journalistes porteurs de la carte officielle ou d’une accréditation de la saison en cours ». Or, en Ligue des champions (compétition sous gouverne de l’UEFA), avant le confinement, le Paris Saint-Germain a reçu le Borussia Dortmund à huis clos, dans un Parc des Princes réduit à la stricte limite des personnes présentes dans l’enceinte. Les journalistes autres que ceux de RMC le diffuseur, n’étaient pas conviés.
Joueurs, arbitres, officiels, médias ou corps médical…
Dans le détail sinon, la LFP prévoit dans le cadre d’une partie sans spectateur au stade, que soient présents 18 joueurs de part et d’autres, l’arbitre, ses assistants, les délégués et officiels, les dirigeants des deux clubs, les personnes désignées ou réglementaires, les médecins de chaque formation, les journalistes encartés, les techniciens des diffuseurs de l’audiovisuel, les ramasseurs de balles plus un seul encadrant pour les diriger et le personnel adéquat pour assurer la sécurité à l’intérieur et en dehors de l’enceinte, si nécessaire.
Des mesures en core plus strictes prises pour la Ligue des champions
Ce sont donc une ou plusieurs centaines de personnes aux rôles bien définis, qui sont admises les jours de huis clos. Il est encore possible de réduire le nombre, tel que vu plus haut, en mobilisant une force sécuritaire minimale, en écartant les journalistes, les ramasseurs de balles, ou en réduisant le nombre d’officiels au bord du terrain.