Ce sera peut-être à nuancer au prochain bilan comptable de la saison en cours, après décote de certains partenariats du PSG, à la demande de l’UEFA. Il n’empêche que le club de la capitale a terminé sa saison 2017-2018 précédente, avec des comptes dans le vert. Sur un bénéfice net de 31,519 millions d’euros, le plus élevé depuis que le fond souverain, Qatar Sports Investments (QSI) a pris le pouvoir du club. Et ce, dans le premier exercice avec Neymar et Mbappé recruté au cours de l’été 2017.
Le PSG a terminé l’exercice 2018 avec un bénéfice net de 31,519M€
Si, à cette occasion, les dépenses ont explosé – notamment la masse salariale du collectif (+18,7%) -, les revenus hors trading de joueurs, ont augmenté de plus de 10%, à 557,338 millions d’euros. Ils n’ont jamais été aussi élevé dans l’histoire du football français, toutes équipes confondues. Ce résultat net positif pour le Paris Saint-Germain fait suite à un bilan 2016-2017 déficitaire, à moins 18,841M€. Depuis que le Qatar a pris le lead, c’est-à-dire depuis la saison 2011-2012, le club de la capitale n’a enregistré que deux exercices positifs avant ce dernier : en 2014-2015 à 10,58M€ et le suivant en 2015-16, à 10,381M€.
Depuis l’arrivée de QSI, Paris a doublé ses revenus
Il y a sept/huit ans, au bilan 2012, le PSG générait 267,529 millions de revenus, soit quasiment deux fois moins qu’aujourd’hui. C’est noter à cet effet, le travail effectué toutes ces années par ceux qui sont au service de ce club. Il ne doit pas exister beaucoup de clubs en Europe capables de cela.