Il a signé au milieu du mois de janvier dernier, un contrat de dix-huit mois avec le PSG. A 32 ans, c’est le dixième club fréquenté par Lassana Diarra, depuis son passage chez les professionnels. C’est beaucoup et ça renforce l’étiquette de mercenaire que certains lui collent. S’il est clair qu’on ne pas qualifier le milieu de terrain français de joueur fidèle, il paraît faux de dire que ses choix de carrière ont tous été dictés par l’argent. A la lecture de ses salaires estimés, gagnés depuis Portsmouth jusqu’au PSG, en passant par l’OM et la Russie, il faut y voir une certaine constance.
Le carrière de Diarra décolle à Portsmouth, ses revenus avec
Lassana Diarra a signé à Portsmouth en 2008. Paradoxalement en situation d’échec dans les deux gros clubs anglais Chelsea et Arsenal, c’est avec les Pompey que sa carrière va véritablement exploser. Et son salaire, alors inférieur à 2,5 millions d’euros net, avec. En s’engageant pour le Real Madrid, contre 4 millions d’euros la saison estimés. Sans les primes. Il y restera trois ans, jusqu’à son exil en Russie ; à l’Anzhi Makhachkala d’abord (2012-2013), puis au Lokomotiv Moscou (2013-2014).
A l’Anzhi avec son plus gros salaire jusqu’au retrait du propriétaire
A l’Anzhi, anciennement propriété de l’oligarque russe, Suleyman Kerimov, ses émoluments ont encore augmenté : le joueur international français avait négocié un contrat à 5 millions d’euros net la saison, sans les variables et la prime à la signature. Financièrement, c’était le bon temps, celui de la toute puissance de Suleyman Kerimov, avant que la crise du rouble n’affecte considérablement sa fortune et qu’il décide de se retirer soudainement du monde du foot. En invitant au passage, les plus gros salaires de son effectif (dont Diarra, mais aussi Samuel Eto’o), à trouver où rebondir ailleurs.
Un salaire inférieur à l’OM qu’au PSG rejoint cet hiver. Mais sans les primes
Ailleurs pour Diarra, ce fut au Lokomotiv Moscou pour 4 millions d’euros. Et ensuite l’Olympique de Marseille, à l’ouverture de l’exercice 2015-2016. Il débarque au club phocéen dans un contexte différent, enlisé avec le club russe dans un litige porté devant les tribunaux, pour un salaire alors estimé à 2 millions d’euros bruts la saison, toutefois doublé d’une prime à la signature à près de 6 millions, selon les informations de France Football. Sans savoir ce que sa pige à Al-Jazira Club, en 2017, lui a rapporté, Lassana Diarra a donc rejoint le Paris Saint-Germain cet hiver, pour un salaire à 4 millions net, soit 6 millions sur la durée de son contrat de dix-huit mois, selon Le Parisien. Il a reçu d’autres offres, probablement plus généreuses pour certaines, mais pour l’enfant de Belleville, l’opportunité de jouer au PSG était la plus tentante de toutes.