Nous avons tous en tête l’image du sportif, symbole de réussite et de dépassement de soi. Ce que le grand public connait moins, c’est tout l’investissement qu’il y a derrière la performance et l’étendue des solutions à sa disposition pour surmonter les écueils de la vie d’un athlète. Dit autrement, un sportif professionnel n’est rien de moins qu’une personne comme vous et moi, avec une propension souvent plus forte – mue par l’habitude et l’énorme concurrence – à se dépasser et à trouver des solutions.
Les secrets d’athlètes professionnels appliqués dans la vie de tous les jours
C’est toutes ces notions là que Nicolas Raimbault veut porter, à travers son projet « Yucanbe your own champion ». Son idée est de rapprocher des athlètes couronnés de succès, avec des gens la société civile touchés par les mêmes problématiques de réussite, de management et/ou d’abnégation dans l’effort. Les 21 et 22 juin à Paris, il réunira plusieurs centaines de personnes, pour deux jours d’échanges en présence de sportifs, pour certains de renom et issus d’horizons bien différents.
Comme dans la société civile, tous les horizons sont réunis sur les deux jours de séminaire
« J’ai la volonté d’offrir un panel très varié », explique Nicolas Raimbault. « J’ai voulu qu’il y ait des femmes et des hommes à part égale. Malheureusement, beaucoup d’athlètes femmes ont finalement décliné les sollicitations. Je voulais également qu’il y ait des valides et des paralympiques. A cet effet, j’ai trois fantastiques athlètes que sont Michaël Jeremiasz, David Smetanine et Marie-Amelie Le Fur. Et je voulais enfin des athlètes qui soient connus et d’autres moins. Je pense à deux athlètes peu médiatisés : Alizée Agier, championne du monde de karaté, elle est diabétique, elle se fait plusieurs piqures d’insuline par jour et elle a de vrais messages à faire passer. Et Stéphane Tourreau, qui est vice-champion du monde d’apnée, il va parler de ce qu’est la force de l’intention : quand on doit aller à une sacrée distance sous le niveau de la mer, quel type d’intention il faut avoir et comment on se prépare à le vivre ? ».
Nicolas Raimbault est à l’origine du projet « Yucanbe your own champion »
Anciennement DTN adjoint à la Fédération française de basket, puis vice-président d’un club de Pro A, Nicolas Raimbault connait très bien toutes les questions qui entourent la vie d’un sportif. C’est à l’occasion d’un séminaire à Londres, animé par Anthony Robbins (il a notamment coach plusieurs présidents des Etats-Unis ou Serena Williams au tennis), que l’idée de « Yucanbe your own champion » lui est venue. Depuis, il se démène pour la concrétiser, en ayant tout à faire : convaincre les sportifs de partager leur expérience, trouver des entreprises partenaires et des participants aux deux jours d’ateliers, valider un lieu d’accueil et bien sûr financer tout cela, avec ses propres moyens. « Je suis l’unique porteur du projet, je travaille avec des amis qui se sont greffés sur la partie logistique, organisationnelle et numérique, mais c’est moi qui porte le projet ».
300 participants sont espérés à Paris, les 21 et 22 juin à venir
Tout assumer implique une prise de risque élevée. Pour que ce premier essai ne soit pas une perte financière, il faudrait compter sur au moins 300 participants. « J’en suis encore loin » admet le porteur du projet, qui ne s’en formalise pas beaucoup plus que ça : « Avec tous les partages d’expérience que j’ai, de gens qui organisent des événements, il est établi que beaucoup de personnes s’inscrivent plutôt sur des dernières minutes que plusieurs mois avant. J’ai espoir de m’en approcher. » Déjà, la liste des athlètes est bouclée, les partenaires sont signés et le programme établi dans les grandes lignes. A un peu moins de trois mois de l’échéance, le timing est bon. Nicolas Raimbault dirait plutôt « rassurant », car cette formule décidera ou non de prochaines. Dans son idée, il voudrait la décliner ailleurs en France, dans le futur, sous forme d’itinérance, avec un programme peut-être moins poussé, plus un rendez-vous annuel sur Paris, dans la même veine que l’opération en cours, en juin.
Des places à partir de 300€ et jusqu’à 1200€ en version premium
Pour se financer, il compte sur les frais d’inscriptions au séminaire. Il existe quatre grilles de prix, dès 300 à 400 euros pour les plus abordables, qui assurent la présence sur les deux jours de l’opération. Et jusqu’à 1000 et 1200 euros, pour l’événement « premium », avec notamment une place centrale aux côtés des athlètes pendant les interventions et la possibilité d’échanger avec eux, en face à face, au cours de la soirée organisée entre la première et la deuxième journée.
Renseignement est inscriptions sur le site Yucanbe.fr