« Oui, il y a eu des contacts. J’ai parlé avec le président. Après, ça a un peu tardé et j’avais d’autres options. Toulouse m’a fait confiance. Ce sont eux qui m’ont relancé quand je suis revenu d’Angleterre. La reconnaissance a balancé de leur côté. Comme je l’ai dit, Saint-Étienne restera toujours spécial. Ce club m’a permis de réaliser beaucoup de mes rêves. Dans le football, il ne faut jamais dire jamais. Ça peut aller très vite. » La confidence, recueillie par la rédaction du journal Le Progrès, est signée de Max-Alain Gradel, en marge du match opposant le TFC à l’ASSE, ce mardi. L’international ivoirien a admis des contacts avec les Verts dont il a porté quatre ans (de 2011 à 2015) les couleurs. Gradel se verrait bien revenir un jour dans le Forez, sans savoir ce que sera son futur, voyons quand même ce que cela pourrait coûter aux Verts de rapatrier leur joueur, cet hiver par exemple, sinon l’été prochain.
Un transfert de Max-Alain Gradel vers l’ASSE ? Le joueur ne serait pas forcément contre
Après une saison en prêt depuis Bournemouth en Angleterre, l’ailier de 30 ans a définitivement posé ses valises, en Haute-Garonne, au début de cet été. Les Pitchounes ont payé près de deux millions d’euros pour l’indemnité de son transfert, c’est en soit une opération réussie en prenant pour base l’estimation marchande des différentes études, de Transfermarkt ou de l’Observatoire du football : la première lui donne une cote en transfert de 7,5 millions d’euros, l’autre de 5 millions. En 2015, l’AFC Bournemouth a versé une dizaine de millions d’euros à l’AS Saint-Etienne pour le recruter. Quant aux Stéphanois, ils avaient investi près de 2 millions d’euros, pour l’engager depuis Leeds, en 2015.
Un retour qui paraît compliqué à envisager. Sinon peut-être au bout de son bail
A Toulouse, Max-Alain Gradel a signé un contrat de trois ans, jusqu’au soir du 30 juin 2021, pour un salaire estimé proche de 0,85 millions d’euros la saison, hors variables. C’est autant d’années de contrat à potentiellement racheter pour les Verts où quel que soit le club qui le voudrait. Il faut comprendre dans les propos du joueur, que la question d’un retour, si elle doit se poser, le sera après son bail. Sans quoi, c’est une indemnité à payer pour les Verts, à un club rival direct en championnat. S’il avait fallu l’acheter, c’était cet été, plus maintenant qu’il se bonifie au Téfécé. A 30 ans passé, il faut toutefois garder à l’esprit qu’il ne devrait plus se valoriser sur le mercato, sauf à réussir une saison exceptionnelle. En général, passé le seuil de la trentaine, les joueurs ne sont plus aussi bankable pour les clubs, qu’à l’âge de la maturité sportive, généralement plus tôt, vers 27-28 ans.