Les chiffres qu’annoncent les experts ne sont pas mauvais, ils sont dramatiques. Les Jeux olympiques d’hiver, qui se disputeront du 12 au 28 février à Vancouver, se présentent comme un désastre économique pour tous les acteurs de cette grande cérémonie du sport. Pour preuve, la dette de 150 millions d’euros que devrait subir NBC, qui diffuse l’évènement outre-atlantique, sur la quinzaine. Alors que la chaîne américaine avait vendu pour 700 millions d’euros d’espace publicitaire à l’époque des JO de Turin, il y a quatre ans, ses revenus pub ne devraient pas dépasser les 600 millions d’euros cette année, alors que les droits télé de l’évènement ont, eux, augmenté de 150 millions d’euros par rapport à 2006.
Du côté de l’organisation, en cinq ans, les coûts opérationnels ont aussi flambé. Ils sont passés de 1 à 1,5 milliards d’euros. Vancouver va devoir assumer cette hausse qui ne cesse de se poursuivre à chaque déclaration officielle alors que, de l’autre côté, les recettes de sponsoring et les bénéfices espérés du tourisme – on attend tout de même plus de 250 000 visiteurs supplémentaires dans la ville pendant les olympiades – sont en baisse. A cela, il faut ajouter des coûts de sécurité qui continuent de s’accroitre. Au bout du compte, on a vite compris pourquoi le comité olympique de Vancouver fonce dans un mur…
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