« La difficulté sur le mercato d’hiver c’est que si on veut faire des achats, il faut des moyens. Sinon, il y a l’option du prêt mais la visibilité est sur six mois et ça ne court pas les rues. » La déclaration est signé Rudi Garcia, l’entraîneur du Losc, ce dimanche, pour le journal Nord Eclair. Côté Lillois, le prochain marché des transferts risque visiblement de rester timide ces prochaines semaines. La faute à des moyens financiers limités comparés aux grandes écuries européennes. Une situation qui contraste avec celle de son adversaire du soir. PSG – Losc, c’est le choc de cette 18e journée de Ligue 1, ce dimanche. Un match entre le 2e et le 3e du championnat, un duel aussi entre le plus gros budget de la saison et une formation lilloise presque deux fois moins puissante financièrement malgré sa participation à la Ligue des Champions (150 millions d’euros de buget prévisionnel pour Paris, contre 80 millions d’euros pour le Losc).
Rudi Garcia, entraîneur du Losc: « Les plus grans moyens ne font pas les plus grandes équipes »
Mais les moyens financiers limités de son club et ceux beaucoup plus conséquents de son adversaire, ne semblent pas faire peur à Rudi Garcia, en tout cas pas d’un point de vue sportif. Tout simplement parce que pour l’entraîneur du Losc, l’argent ne fait pas tout dans le football. « Les plus grands moyens ne font pas les plus grandes équipes, détaille-t-il. On en est l’exemple vivant. Et sinon Manchester City et Chelsea auraient déjà tout gagné et ce n’est pas le cas. Mais c’est plus simple de bâtir une équipe de qualité. Après, Pastore, Tevez, Beckham, pour le spectacle et la Ligue 1, c’est bien. Mais pour Paris, tout autre résultat que le titre serait illogique. » Voilà un bon moyen pour mettre la pression sur son adversaire du soir, plutôt que sur les épaules de son équipe, tout de même championne de France en titre.
Au Losc, Rudi Garcia ne « croit plus au père-Noël »
Autre déclaration de Rudi Garcia qui traduit les possibilités financières limitées du Losc, celle livrée sur le cas Ludovic Obraniak et ses envies de départ dès cet hiver: « On en reparlera certainement après Nice (mercredi 21 décembre, 19e journée de Ligue 1, ndlr). J’espère que sa position aura évolué favorablement dans notre sens. On ne le laissera pas partir si on ne lui trouve pas un remplaçant de même qualité. Et ça ne se trouve pas sous le sapin de Noël. Je ne crois plus au Père Noël… » Le PSG, lui, a pourtant bien son « père Noël qatari »…
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