Décidément, on saura tous de la manière dont sont rémunérés les joueurs de l’ASSE. Il y a quelques mois, on vous expliquait déjà le plafond et le système de primes qu’a mis en place le club pour payer ses joueurs tout en s’assurant une certain rigueur financière. Cette semaine, Roland Romeyer dans L’Equipe a expliqué plus en détail les échelons de rémunération pratiqués au club, selon un système de hiérarchie » à étoile ». Voilà qui méritait bien un tome 2 dans nos petit vulgarisation façon « pour les nuls » des contrats des joueurs de l’ASSE.
Un système de rémunération à 4 étoiles à l’ASSE
La nouvelle grille des salaires à Saint-Etienne est donc échelonnée sur une hiérarchie à 4 niveaux que Roland Romeyer compare à « des étoiles ». Le plus haut niveau est de 90 000 euros pour la part fixe (60% des revenus dans un système avec des primes selon notamment le nombre de matches joués en Ligue 1, comme nous vous l’expliquions dans le Tome 1), avec un montant qui peut monter jusqu’à 120 000 euros avec les bonus. Les rémunérations descendent ensuite de façon progressive.
A l’ASSE, un joueur rémunérer 2 étoiles a un salaire de base de 15 000€ par mois
Le niveau 2 étoiles est, par exemple, le contrat proposé (et que rechigne à signer) un joueur comme Faouzi Ghoulam. A cet échelon, un joueur est donc payé 15 000 euros brut mensuel. Il reçoit ensuite 5 000 euros de plus par mois, s’il atteint les 10 matches en Ligue 1. La rémunération augmente ensuite de 2 500 euros par mois tous les 5 matches. Si on suit donc ce procédé, un joueur qui aurait disputé toutes les rencontres de la saison avec l’ASSE et qui est rémunéré à l’échelon « 2 étoiles » peut donc espérer gagner 32 500 euros par mois, augmentations comprises. A noter que si on suit cette logique, ce niveau reste inférieur au salaire moyen de Ligue 1, soit environ 45 000 euros brut par mois.
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