Ce n’est (presque) plus une rumeur, Adrian Mutu est sur le point de signer à… l’AC Ajaccio. Comment le plus petit budget de Ligue 1 (ici, tous les budgets de L1), aux moyens très limités, a pu imaginer et même bientôt faire signer le sulfureux Mutu, très bon joueur à ses heures ? Si le libérer de ses deux années de contrats restantes du côté de Cesena ne devraient pas poser problème, reste la question du salaire – dans des déclarations au JDD, Alain Orsoni fait le point sur les émoluments qu’il compte accorder au Roumain. Explications.
AC Ajaccio: Mutu, un salaire bien inférieur à 75K€ mensuel net
Cesena payait sa star 150.000 euros net par mois, une petite fortune pour le modeste club italien relégué en Serie B l’an passé. Par rapport à ce salaire, Orsoni a directement tenu à clarifier les choses : « Loin de la moitié de ce qu’il avait en Italie » assure-t-il, soit moins que 75.000 euros net par mois. A titre d’exemple, c’est beaucoup moins que Brandão, récent stéphanois, qui touchera 90.000 euros brut par mois. Pour un club qui ne jouit que de 20 millions d’euros de budget, ces chiffres sont a priori inaccessibles. Au-delà de la question salariale, Ajaccio dispose d’autres arguments pour convaincre Mutu.
Mutu, un passé mi-ange, mi-démon
En premier lieu, Mutu est un véritable bad boy du football, il prit notamment sept mois de suspension en 2004 pour consommation de cocaïne. Ce qui ne donne pas franchement envie à un club de football de le recruter a priori. Sauf que pour Orsoni, cela ne compte pas : « Il a fait une ou deux conneries et il les a payées. Mais même quand un joueur a une bonne réputation, vous n’avez pas non plus la garantie que ça va bien se passer. » Il n’empêche qu’à 33 ans, son CV (Chelsea, Juventus, Fiorentina,…) parle pour lui ainsi que ses 8 buts inscrits l’an dernier en Italie.
Orsoni, cuisinier corse
Et en second lieu, Mutu terminerait sa carrière dans un endroit prisé par les « people » de tous horizons. Un salaire surement « acceptable » pour Mutu et la confiance d’un nouveau club situé sur une île très accueillante, voici la recette employée par Orsoni. Cela risque fortement de payer pour Ajaccio…
Ecrit par @Marcelo6Martins