C’est de notoriété publique, Didier Deschamps a accepté un certain nombre de conditions imposées par la FFF pour devenir le nouveau sélectionneur des Bleus. Un rêve devenu réalité pour l’ancien entraîneur de l’OM, qui a toujours rêvé de ce poste, pour lequel il a du faire des concessions – non seulement au niveau de son salaire, mais aussi concernant la composition de son staff. Justement, Noël Le Graet a eu le dernier mot quant à la réduction des membres du staff du sélectionneur de l’équipe de France, ce qui représente une certaine économie d’argent pour la Fédé. Décryptage de la situation.
EDF: Deschamps, un salaire divisé par 2,5
Laurent Blanc disposait d’un staff jugé trop nombreux, de 20 personnes, qui pesait environ 2 millions d’euros par an dans le budget de la FFF selon Le Parisien. Un chiffre qui inclue le salaire du précédent sélectionneur, 100.000 euros brut par mois. En engageant Deschamps, l’institution suprême du football français souhaitait réduire l’argent annuel alloué à l’entraîneur des Bleus, mission accomplie. D’une, Didier Deschamps a accepté de réduire son salaire marseillais, de 250.000 à 100.000 euros par mois, tout comme son coéquipier d’antan. De deux, l’équipe autour de « DD » passe de 20 éléments à 16.
Une économie pour la FFF qui pourrait atteindre les 3M€
Selon Europe 1, ce staff moins étoffé devrait permettre à Le Graet & Co d’économiser quelques 750.000 euros par an. Si par bonheur, DD allait au bout de son contrat avec la FFF, 2 ans plus 2 autres années renouvelables, cela supposerait tout de même une économie de 3 millions d’euros. La réduction du staff ainsi que le salaire fourni au sélectionneur (bien inférieur à celui d’autres nations d’ailleurs) étaient les deux exigences qu’a approuvées Deschamps. De quoi ravir la Fédé pour quelques années…
Ecrit par @Marcelo6Martins